Star Actu

M. Wenc le Naaba

A l’état civil, il se nomme Wencelas Ouédraogo. Né, en Côte d’Ivoire en 1994, d’une mère ivoirienne et d’un père burkinabè, Wenc le Naaba, dès  son plus jeune âge, nourrit  d’une folle passion pour la scène. Ce qui le mettait souvent au devant de la scène, quand il s’agissait de la danse dans les ballets et autres  pièces à l’école. Cette passion allait aussi loin que déjà à l’école primaire, lorsque l’on lui demandait son métier d’avenir, sans hésitation, il répondait « être artiste ». Aussi soulignons que cette motivation était beaucoup plus poussée par le fait qu’il a un petit problème de vision et il voulait être artiste malgré ce handicap visuel. En 2013, sa passion prend le dessus et il quitte l’école pour apprendre le métier de la musique à l’INAFAC où, pendant quatre ans, il  apprend les bases de la musique et à jouer des instruments. Quatre ans   durant lesquels il a aussi commencé à apprendre la base de beatmaking et de l’arrangement avec un mentor du nom de Attie Franck. Il  monte un groupe avec des amis, du nom de Vision Royal composé, entre autres, de Young Ced, Evy King, Franck B, Lioyd Smith, Dris Djely,  Apess, William Hartman et bien d’autres. Dans ce groupe, il est l’arrangeur beatmaker principal et aussi chanteur. Ce fut une belle expérience du fait qu’ils partagent des moments de gaieté, de tristesse. Une famille est ainsi créée. Fin 2017, il finit son parcours à l’INAFAC et déjà son sobriquet raisonne un peu partout dans les nuits culturelles des lycées et collèges. Il était en quelque sorte l’arrangeur beatmaker de la nouvelle génération comme Toksa, Amzy, Cheezy Vins… Ce qui lui a valu d’être approché par une maison de disque du nom de W production avec sa tête, Issa  Guipo qui  partage avec lui l’amour de la musique. Celui-ci lui offre un contrat d’arrangeur beatmaker dans le Label avec lequel il a encore appris à se perfectionner encore plus. M. Wenc le Naaba, le « yélé des yélés, oub ka mit sou wat yé », « ils ne sauront au grand jamais tout ce qui arrive » commence à s’affirmer en temps qu’arrangeur beatmaker. Il reçoit des encouragements des doyens du métier. Cette assurance lui donne assez confiance pour qu’en fin 2019, il décide de faire des projets solos où il arrange ses propres sons. Un nouveau projet est né. Chaque jeudi, il se donne un challenge en relevant le défit d’une production par semaine.  Cela l’a amené à produire une dizaine de titres qui aboutira certainement au Snap tour qui date de quelques semaines. De 2012 à 2020, cela fait une belle somme d’expériences. Par moments, il a voulu arrêter mais cette passion était plus grande. En 2020, il   travaille avec des artistes comme Kayawoto sur le titre « Rakanra Biiga » qui a positionné le rap 226 a l’échelle sous-régionale. Il dit que l’art est beau quand la main, la tête et le cœur de l’Homme travaillent  ensemble. Il est sûr qu’un jour, il serait cité parmi les exemples dans le domaine de l’arrangement et du beatmaking.

 

Evariste Télesphore NIKIEMA

Articles similaires

*Headies Awards 2022 : Innoss’b meilleur artiste d’Afrique centrale

Evasion Magazine

* Etats-Unis : Rihanna devient la plus jeune milliardaire autodidacte

Evasion Magazine

BURKINA MOUSSO OSCARS : LES FEMMES A L’HONNEUR LE 14 MAI  

Evasion Magazine

laisser un Commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.