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DIS-MOI TOUT HAMED PAPUS :Artiste-musicien

Un espoir du reggae

 

Hamed Papus, à l’état civil Hamadou Savadogo, est né à Gagnoa en République de Côte d’Ivoire. Originaire de Gourcy dans la province du Zandoma, ce jeune artiste est basé à Lomé au Togo depuis 2005. Ayant à son actif deux albums et deux singles, le reggae maker le plus togolais des Burkinabè s’apprête à sortir un maxi en septembre prochain. Dans cette interview exclusive qu’il a bien voulu nous accorder via le net, Hamed Papus nous parle de ses productions discographiques, de sa vie au Togo et de ses projets.

Lisez plutôt !

 

D’où vous vient votre passion pour la musique ?

 

C’est depuis l’enfance que j’ai eu la passion, car j’ai grandi avec ma mère qui aimait bien fredonner des chansons à tout moment avec une douce voix. Cela a donc créé un déclic en moi.

 

Où as-tu passé ton enfance avec maman?

 

J’ai passé toute mon enfance à Sassandra et Gagnoa avec ma mère (paix à son âme et que la grâce de Dieu soit sur elle). Je profite de cette occasion que vous m’offrez pour lui rendre un vibrant hommage.

 

Et depuis quand es-tu rentré au Burkina Faso?

Je suis venu définitivement au bercail en 2003 mais bien avant cette date, je faisais la navette entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.

 

Quand est sorti ton premier album « Dents blanches, cœur noir » et quel bilan fais-tu de cette œuvre ?

 

« Dents blanches, cœur noir » est sorti en 2009.  Le bilan n’a pas été comme je voulais, mais l’album m’a permis de me faire connaître du grand public. Ce premier opus a été comme une carte d’identité pour moi et je pense que le départ n’a pas échoué.

 

Depuis quand es-tu basé à Lomé et que fais-tu exactement dans cette capitale ?

 

Je m’y suis installé en 2005 et  depuis tout ce temps j’y réside. Je suis dans la vente de voitures et je fais d’autres activités parallèles.

 

Qu’en est-il des singles que tu as sortis après le premier album ?

 

J’ai un deuxième album qui est sorti au Togo, mais le temps matériel me manque pour sa promotion au Burkina Faso.  Effectivement j’ai réalisé deux singles. Il s’agit de « Diaspora » en featuring avec Martin N’Terry et le second est titré « Je suis Burkinabè ». Présentement je prépare un maxi qui sortira en septembre prochain et dans lequel figureront ces deux singles et une chanson en  hommage à ma femme qui est décédée en 2014, que la paix de Dieu Tout-Puissant soit sur elle et qu’elle repose en paix car elle a été une épouse exceptionnelle et était plus qu’une femme pour moi. Les mots me manquent pour la qualifier.

 

Quel est le titre éponyme du deuxième album qui n’est pas sorti au Burkina Faso ?

 

L’œuvre est baptisée « Pense positive ». Je l’ai réalisée en 2014.

 

Peux-tu nous parler de ton studio d’enregistrement que tu as créé également à Lomé ?

 

Mon studio basé à Lomé, je l’ai créé par passion pour la musique. J’y enregistre mes propres albums et ceux d’artistes du Togo, du Burkina Faso et d’autres pays. Récemment l’artiste-musicien burkinabè Ahiley y a enregistré deux titres, dont la chanson « Kiiba » qui figure sur son nouvel album. Je permets aussi à d’autres jeunes talents de réaliser leurs rêves en ayant un support musical sur eux.

 

Tournes-tu sur des scènes à travers le Togo ?

 

Je suis souvent sollicité pour des spectacles, mais je ne me sens pas en play-back ; ce qui fait que je refuse certains contrats.

 

Quelle est la place de la musique burkinabè au Togo ?

 

Le problème est que les artistes burkinabè ne sortent pas régulièrement hors du pays ; ce qui fait que c’est un peu compliqué. Moi, je me bats comme je peux au niveau de la diffusion des clips de nos artistes sur les chaînes ici à Lomé. Quand je suis de passage au Burkina Faso, je profite mettre dans ma valise des clips d’artistes du bercail. La musique burkinabè n’y est pas assez vue.

 

Quel est ton message à l’endroit de tes fans ?

 

Je les remercie pour tous leurs encouragements car depuis des années, ils me soutiennent malgré le fait que je ne sois pas au pays. On se retrouvera en septembre prochain pour vous faire découvrir mes nouvelles chansons.

 

Quels sont tes autres projets pour la culture ?

 

Franchement mon souhait est d’avoir une structure au Burkina Faso, où je pourrais aider les artistes qui ont du talent, mais qui n’ont pas les moyens d’enregistrement en studio. J’aimerais aussi mettre en place des salles de répétitions avec des instruments de dernière génération afin d’encourager davantage la pratique du live qui est l’expression artistique en temps réel.

 

Merci Hamed Papus

 

C’est moi qui vous remercie. Je témoigne ma vive reconnaissance à votre journal que je lis via le net, et quand je suis au Burkina, chaque semaine j’en achète des numéros. Je salue l’effort que vous faites pour la promotion de la culture.

 

Propos recueillis et transcrits par Aboubakar Kéré KERSON

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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