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AMDY, ARTISTE MUSICIEN: « Que la paix règne au Burkina Faso »

Originaire du Centre-Est du Burkina Faso plus précisément de Garango, Amdy à l’état civil, Amidou Lengani est né en république de Côte d’ivoire. Ce jeune artiste musicien n’est autre que le petit-fils du célèbre chansonnier Biri. Il a deux albums à son actif qui sont « Fokinsa » sorti en 2012 et « Abidjan-Ouaga » en 2014 et un maxi « Molinta ». A travers cette interview qu’il a bien voulu nous accorder, l’artiste nous parle de son parcours, de ses projets, des difficultés rencontrées dans sa jeune carrière, donne sa lecture sur la situation sécuritaire au Burkina Faso et lève le voile sur sa situation matrimoniale. Lisez plutôt !

Evasion : comment allez-vous ?

 

Amdy : je suis en pleine forme, tout va bien.

 

Comment vous êtes-vous retrouvé dans la musique ?

 

Tout a commencé depuis le bas-âge en famille auprès de mon grand-père Biri que les mélomanes ont plus connu grâce à son featuring avec Smockey. Ensuite, j’ai côtoyé des groupes en Côte d’Ivoire, ce qui m’a permis de mieux me former. Et c’est en 2012 que je me suis installé au Burkina Faso.

 

Quel bilan faites-vous de votre jeune carrière ?

 

Je suis satisfait pour un début. J’ai trois clips qui passent sur les chaînes de télévision, c’est vrai que je ne suis pas assez connu comme je le veux mais, le fait de remplir les salles de spectacles à chacune de mes prestations, est positif pour moi. Cela me donne le courage de continuer le combat.

 

Que traitez-vous comme thèmes dans vos chansons ?

 

Moi j’évolue dans la variété musicale, il y a l’afro-zouk et le reggae-love en traitant des thèmes liés à l’amour, la paix et la femme.

 

Qu’avez-vous comme difficultés dans votre carrière ?

 

Les difficultés sont nombreuses. Il n y a pas de soutien, je produis moi-même mes œuvres. Et c’est l’occasion pour moi de dire merci à ceux qui croient en moi et qui me soutiennent à leur manière afin que mes productions aboutissent.

 

Quels sont vos projets ?

 

Je souhaite mettre en place un studio d’enregistrement et avoir une logistique de sonorisation d’évènementiels. Le studio d’enregistrement c’est pour soutenir aussi mes jeunes frères qui ont du talent,   mais qui malheureusement, n’ont pas les moyens de s’offrir des séances de studio ; je crois qu’il faut les soutenir.

 

Comment est meublé votre quotidien ?

 

Du matin à midi, je fais la révision de mes textes, je fais des recherches sur les futures chansons, et dans l’après-midi, je vais au service, je suis également un disc-jockey dans un espace culturel de la place.

 

Vivez-vous de la musique ?

 

Pour l’instant, je ne peux pas dire que je vis de la musique car c’est mon boulot de disc-jockey qui me permet de financer mes albums et de réaliser  mes clips. La musique m’apporte un petit plus quand je signe des contrats et je crois que le meilleur reste à venir.

 

Quelle est votre lecture sur la situation sécuritaire actuelle du Burkina Faso ?

 

J’ai mal quand je vois ce qui se passe dans notre pays. Nous en tant qu’artistes, apportons notre contribution en matière de sensibilisation. Je demande l’union de tous les Burkinabè qui doivent taire leurs divergences politiques, c’est ensemble que nous vaincrons. Nous avons trop pleuré et on est fatigué de pleurer. Il faut mettre fin à ces attaques terroristes.

 

Pensez-vous que le Burkina a une véritable politique de promotion culturelle ?

 

Pas véritablement, c’est une politique à l’état embryonnaire.

 

Quelle est votre situation matrimoniale ?

 

Je suis célibataire et père d’une fille de six ans que j’adore beaucoup.

 

Qu’avez-vous à dire pour conclure ?

 

Je dis merci à mes fans. Merci à l’ensemble de la presse nationale pour le soutien à la promotion de notre patrimoine culturel et que la paix règne au Burkina Faso.

 

Propos recueillis et transcrits par Aboubakar Kéré KERSON

 

 

 

 

 

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