Nouvelle coqueluche de la musique urbaine en Côte d’Ivoire, SLVM, à l’état civil Sahouin Louis Morel Aoron, est un passionné de musique depuis sa tendre enfance. En 2013, il réalise un single avec ses frères pour rendre un vibrant hommage à leur défunt père. Auteur de plusieurs singles, c’est véritablement en 2021 qu’il sera révélé au grand public avec son single « Allons avec ça ». En quelques jours, la chanson devient un tube incontesté et les tournées s’enchaînent tant au bord de la lagune Ebrié que dans la sous-région pour des séries de concerts. Etudiant en troisième année de business-management, il arrive à allier sa passion et son cursus universitaire. Nous avons profité de son bref séjour à Ouagadougou pour une interview. A travers cet entretien, l’artiste nous parle de sa passion pour la musique, le but de son bref séjour au Burkina Faso, jette un regard critique sur l’évolution de la musique ivoirienne, évoque son quotidien et les difficultés rencontrées, aborde sans détour d’autres sujets et lève le voile sur sa situation matrimoniale. Lisez plutôt.
Evasion : comment allez-vous ?
SLVM : Je vais bien, merci.
Quel est le but de votre bref séjour au Burkina Faso ?
Je suis venu pour une série de prestations pour faire plaisir au peuple burkinabè parce qu’il aime ce que je fais. Et en même temps, ça me fait plaisir parce que c’est un moyen d’acquérir un bon public aussi.
D’où vient cette passion pour la musique ?
J’ai essayé aussi de chanter parce que la plupart de mes frères et sœurs sont des artistes, et mes amis m’ont encouragé dans ce sens. Moi, je me suis orienté dans la musique urbaine.
Pouvez-vous nous parler de votre single « Allons avec ça » qui est un véritable succès ?
Le terme « allons avec ça » est beaucoup utilisé en Côte d’Ivoire. Quand tu es prêt à faire quelque chose, tu dis « allons avec ça », quand tu es partant pour une action, tu utilises cette expression et, du coup, j’y ai ajouté une mélodie et voilà le succès. Nous avons fait la promotion sur les plateformes d’internet et tout y a adhéré ; ça a été un succès. Et je compte vraiment atteindre des millions de fans.
Mais à quand la sortie d’un album ?
C’est pour 2022, s’il plait à Dieu. Actuellement, je tourne beaucoup avec le single et c’est l’essentiel pour l’instant.
Quel est votre regard sur la musique ivoirienne ?
Elle évolue vraiment assez bien et d’ici là nous serons à la tête de la musique africaine.
Et que rencontrez-vous comme difficultés majeures en tant qu’un jeune artiste ?
Le problème ce sont les critiques. Si tu écoutes trop les critiques, tu es mort. Tu risques de te laisser aller au découragement et tout abandonner. Dans mes chansons, je parle beaucoup plus de mon évolution. Ça a commencé par des critiques et injures, tout ceci ne m’a pas découragé, j’ai continué et voilà le résultat aujourd’hui. (Il éclate de rire)…
Qu’avez-vous à dire à vos fans ?
Je leur dis merci pour leur attention à mon égard depuis le début de ma carrière. Il y a du lourd pour très bientôt. Encore merci à tous mes fans du Burkina.
Peut-on savoir votre situation matrimoniale ?
Je suis célibataire.
Quel est votre quotidien ?
Il est ponctué par la musique et mes études en business-management.
Vivez-vous de votre art ?
Je dirai plus ou moins oui.
Quel est votre mot de la fin ?
Je dis merci à votre magazine pour l’intérêt porté à ma jeune carrière. Souvent, elle fait écho sur l’actualité culturelle du Burkina. Je vous lis sur le net. Félicitations à vous et à très bientôt.
Propos recueillis et transcrits par Aboubakar Kéré KERSON