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Conseil

Le bienfait n’est jamais perdu ! Rendez les gens heureux et vous le serez doublement ! Suivez attentivement ce témoignage poignant de notre regretté président !

« Toute ma famille était restée à Gaoua. En arrivant (à Bobo-Dioulasso), je ne connaissais personne. Or, le jour de la rentrée des classes, on nous dit que pour des raisons d’intendance, le Lycée ne serait ouvert que le lendemain. L’internat étant lui aussi fermé, il a fallu nous débrouiller pour nous loger. Ma valise sur la tête, j’étais trop petit pour la porter d’une autre manière, j’ai erré dans cette ville trop grande pour moi. J’étais de plus en plus fatigué et j’ai fini par me retrouver devant une maison bourgeoise. Dans la cour il y avait des voitures et un gros chien.
J’ai sonné. Le monsieur est sorti et m’a toisé : « Tiens, un petit qui vient comme ça et pourquoi ? » Je lui ai répondu : « J’ai vu cette maison et me suis dit, c’est là que je vais passer la nuit », Il a poussé un grand soupir, il n’en revenait pas, puis il m’a donné son accord. Il m’a installé, m’a donné à manger, puis m’a expliqué qu’il devait sortir car sa femme était en attente à la maternité. Le lendemain j’ai pris mes affaires, je l’ai salué et je suis parti.

Un beau jour, étant devenu Ministre, j’ai nommé un Secrétaire général au ministère de l’information. Puis je lui ai demandé : « Vous ne me reconnaissez pas ? » Il m’a dit non. Un mois plus tard, même question, même réponse. Le jour où il a quitté sa fonction, je l’ai appelé et lui ai dit : « Vous étiez à la station radio de Bobo. Vous habitiez tel quartier, vous aviez une voiture Ami 6. Vous m’avez ouvert la porte et vous m’avez donné à manger. J’étais tout petit, j’allais au Lycée. » « C’était donc vous ? » « Oui, c’était moi. » Il s’appelait Pierre Barry. En quittant sa maison, je me disais que, tôt où tard, il faudrait que je rende à cet homme-là un service pour qu’il sache que sa charité n’avait pas été inutile. Je l’ai cherché. Le hasard a bien fait les choses. Nous nous sommes rencontrés. Il est aujourd’hui à la retraite ».

Thomas SANKARA, de l’entretien de Sankara avec le journaliste Jean-Philippe Rapp, réalisé en 1985

 

 

Courrier

 Bonjour maître BAKYONO !

J’ai un grave problème. Il y a quelques mois de cela, un vieil homme m’a accostée dans la rue à proximité d’un marché dans lequel j’allais. Ce vieil homme m’a dit qu’un grand malheur me guettait et que lui étant un féticheur avait la capacité de chasser ce malheur. Il me demanda de le suivre. Ayant eu très peur de ses prédictions je l’ai alors suivi. Arrivés chez lui, il me remit des produits, d’aller les consommer et de revenir le lendemain le voir. Quand je me suis rendue chez lui le lendemain, il me demanda de me déshabiller toute nue et de m’accroupir sur une boîte qu’il me tendit. Quelques temps après, il vint retirer la boîte. Comme par miracle, la boîte était remplie de cheveux et de morceaux de fils. Il les enveloppa dans un tissu blanc et me dit que quelqu’un cherchait à me tuer et que si lui il n’agissait pas rapidement, je n’allais pas atteindre la fin de la semaine. Il me tendit alors une lame et me demanda de raser les poils de mon pubis et de les lui remettre. Chose que j’ai faite. Ensuite, rendez-vous fût pris pour le soir à 20H. Ce soir-là, malgré la présence de mon mari, j’ai adopté une stratégie pour pouvoir m’y rendre. Arrivée, il me dit qu’il a consulté ses génies et que ses génies lui ont demandé de frotter sur son sexe un produit et de l’introduire dans le mien. Il me montra le produit et me demanda de me déshabiller. J’ai alors hésité, mais sous la menace d’un sévère châtiment, j’obtempérai. Je lui demandai alors de chausser un préservatif. Chose qu’il refusa catégoriquement soit disant que le médicament doit toucher mon sexe. Il me pénétra alors sans préservatif et prit ensuite le numéro de mon portable. Le surlendemain, il m’appela et me demanda de passer le voir car il y a quelque chose qui ne va pas. Quand je suis arrivée il me dit que celui qui me voulait du mal ne pourra plus m’avoir, mais que l’attaque pouvait se retourner contre mon mari ou contre mes enfants. Il me dit que pour mettre complètement fin à ces agissements sorciers, je devais le suivre ce même soir à 20H dans une réserve qui se trouve derrière l’hôtel Silmandé. Nous nous sommes alors rendus sur les lieux le soir venu. Il me fit creuser quatre trous et me fit uriner dedans. Il préleva ensuite le mélange urine-sable et le frotta sur mes fesses. Ensuite il me demanda de me coucher sur la banquette-arrière de ma voiture et d’écarter les jambes. Après des incantations, il me dit que les génies lui ont dit de coucher une fois de plus avec moi pour pouvoir chasser complètement les dangers que ma famille et moi encourons. A l’heure actuelle je suis enceinte de lui et je ne sais quoi faire. Il m’a dit que si je soufflais mot à quelqu’un, toute ma famille mourra.
Aidez-moi maître, car j’ai très peur.

Madame Z.

Réponse

 

Mme Z., vous avez été la victime d’un sorcier maléfique. Je ne veux pas vous juger, mais je dois quand même vous dire que vous vous êtes fait facilement avoir. Cela me fait d’autant plus mal que vous avez accepté coucher avec lui sans préservatif. Vu la facilité avec laquelle il vous a embrigadé, je suis absolument sûr qu’il n’est pas à son premier forfait. Je vous conseille donc de faire votre test de dépistage.
En outre, ce sorcier a pu avoir une partie de vous-même, en l’occurrence les poils de votre pubis. Vous devez alors savoir, Mme Z., que symboliquement ces poils vous représentent. Avec ces poils vous êtes à sa merci, c’est donc un piège qu’il vous a tendu. C’est la raison pour laquelle je dis toujours aux gens de ne jamais donner une partie d’eux-mêmes à qui que ce soit. Les ongles, les cheveux, les poils, les vêtements, les chaussures, etc., contiennent une partie de notre aura. Or, l’aura est la résultante impitoyable et mathématique des énergies vitales et positives liées à tout un chacun. Un sorcier ou un féticheur qui parvient donc à avoir les éléments sus-cités, peut facilement nuire à sa victime. Cependant ne vous inquiétez pas outre mesure, Mme Z. ! Venez me voir et vous verrez ce qui va arriver à ce salaud !

Voulez-vous aussi des éclaircissements ?
Faites nous parvenir votre courriel au e-mail : [email protected] ou directement au Cabinet CECRAB sis à Kalgodin dans l’immeuble WOUSSO NI WAN situé à 50m de la gare Rahimo. Vous pouvez également consulter sur place en prenant un rendez-vous au (+226)51005050 ou au (+226)25 47 92 32 (Standard).

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