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PELA 226, ARTISTE MUSICIENNE: « Je suis beaucoup sollicitée actuellement »

Auteur d’un double single, Pela 226 à l’état civil Pélagie Zoungrana est une jeune artiste burkinabè originaire de la localité de Saponé, à quelques encablures de Ouagadougou. Passionnée de musique depuis la tendre enfance, elle commença sa carrière par les interprétations des chansons de ses idoles avant de réaliser son tout premier single « Bad love » en 2019. De fil en aiguille, elle côtoie des figures charismatiques de la musique africaine, se forge une certaine carrure et sort en mi 2021 son second single à succès « Reviens ». Cette chanson lui ouvre la porte des grandes scènes et la place sous les feux des projecteurs. Considérée comme l’étoile montante de la musique burkinabè, Pela 226 qui ne passe inaperçue de par son style vestimentaire et sa beauté angélique, s’est confiée à nous à travers cette interview exclusive. L’artiste nous parle de sa passion pour la musique, de ses débuts, des difficultés rencontrées, de son prochain album, jette un regard critique sur l’évolution de la musique burkinabè, décortique son quotidien, aborde sans détour d’autres sujets et lève le voile sur sa situation matrimoniale. Lisez plutôt.

 

Evasion : Comment allez-vous ?

 

Pela 226 : Je vais hyper bien, surtout que je me retrouve dans le milieu de mes rêves

 

Comment vous êtes vous retrouvée dans la chanson ?

 

C’est une passion qui m’anime depuis la tendre enfance. Au fil du temps, je me suis rendu compte que j’étais faite pour la musique. C’est ainsi que je me suis donné les moyens pour y parvenir, même si le parcours n’a pas été aussi simple.

 

Quelle a été la réaction des parents face à votre choix de faire la musique ?

 

Je dirai que j’ai eu peut-être de la chance car ils ont accepté cette option avec beaucoup de fierté. Cela n’a pas été le cas pour la majeure partie des artistes de la gente féminine, que ce soit au Burkina Faso ou dans d’autres pays africains.

 

Etes-vous satisfaite du bilan de votre jeune carrière musicale ?

 

En toute modestie, je pense qu’il est prématuré de faire un bilan même si je suis beaucoup sollicitée actuellement. C’est la somme du talent et la chance d’être sous les feux des projecteurs à un début de carrière. Et pour cela je dis merci à tous ceux qui ont cru en moi. Nous aurons le temps de faire le vrai bilan et je vous rassure que vous aurez l’exclusivité car c’est le premier journal qui m’approche dans ce sens. Je vous en remercie.

 

Peut-on savoir la difficulté majeure d’une jeune artiste comme vous ?

 

La difficulté majeure réside au niveau de la promotion du fait du manque de moyens financiers. La promotion coûte chère et quand on est en autoproduction, ce n’est pas facile ; mais j’ai foi que j’y arriverai, avec des journalistes et des médias comme vous qui ne cessez de nous ouvrir vos portes.

 

Qu’avez-vous à dire à vos fans ?

 

Je leur dis merci de me suivre, et je leur demande de toujours me soutenir en partageant mes œuvres ; c’est ce qui me donne la force de continuer dans la création.

 

A quand la sortie de votre prochain album ?

 

Je dirai que c’est pour très bientôt. La date précise n’a pas encore été décidée par mon staff. Nous communiqueront d’ici et vous serez informés au moment opportun.

 

Peut-on savoir sa coloration ?

 

Je reste dans mon registre de musique urbaine tout en ayant les pieds dans les sonorités du terroir dont je suis issue. Je ne peux pas m’éloigner de mes racines. Ce sera un album très varié où chaque mélomane s’y retrouvera. Il y aura également des collaborations avec d’autres artistes burkinabè, ce qui fera à la fois sa particularité et sa diversité.

 

Quel est votre quotidien ?

 

Le matin au réveil, j’ai des petits travaux que je finalise et ensuite j’écoute beaucoup la musique, cela me donne l’inspiration. Il y a les séances de studio, de créations et d’autres rendez-vous à gérer en fonction des journées.

 

Quel est votre regard sur l’évolution de la musique burkinabè ?

 

Aujourd’hui elle prend une tournure positive comparativement aux années antérieures. Les artistes burkinabè se font connaître un peu partout hors de nos frontières, de par la qualité des œuvres, et je pense que c’est une dynamique salutaire. Malgré tout, nous avançons.

 

Peut-on savoir votre situation matrimoniale ?

 

(Eclats de rire)… Je suis célibataire et en couple avec ma musique.

 

Qu’avez-vous à dire à nos lecteurs ?

 

C’est un plaisir pour moi de savoir que certains de vos lecteurs me découvriront à travers cet entretien; je leur demande de continuer de soutenir leurs artistes car personne ne le fera à leur place.

 

Quel est votre mot de la fin ?

 

Merci à Evasion pour cette marque de considération et merci à tous ceux qui soutiennent la culture. Je souhaite la paix pour mon pays.

 

Propos recueillis et transcrits par Aboubakar Kéré KERSON

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