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* Cameroun: pris en otage, KS Bloom et son manager enfin libérés

 

L’affaire concert manqué de KS Bloom a éclaté dans la nuit du dimanche 29 mai, à travers un direct effectué par l’artiste sur sa page Facebook. Dans le direct, il a affirmé être pris en otage au Cameroun et a demandé de l’aide aux autorités de la Côte d’Ivoire. En effet, l’artiste avait été pris en otage, son manager jeté en prison suite à une plainte de l’organisateur du concert qui réclamait le remboursement d’une avance et des frais des « billets d’avions pour 4 personnes entre Abidjan et Yaoundé en plus des frais de location de voitures », et « frais d’hôtel pris en charge ». Il accuse l’artiste d’avoir annulé unilatéralement son concert et ce, malgré les nombreuses relances. Mais de son côté, l’artiste soutient que l’organisateur n’a pas respecté les clauses du contrat car il n’a pas versé la totalité de la somme. Un accord a finalement été trouvé et KS Bloom et son manager ont été libérés et devaient regagner la Côte d’Ivoire, le 1er juin. Sur sa page Facebook, l’artiste remercie tous ceux qui ont œuvré pour le dénouement de l’affaire, notamment le président ivoirien, Alassane Ouattara, et l’ancienne star du football Samuel Eto’o Fils.

 

 

*Ben Kamuntu : bonne âme slam de Goma

 

Un an après le titre Bosembo qui dénonçait les crimes commis en RDC visés par le rapport Mapping de l’ONU, Ben Kamuntu sort son premier album : Vis. En conjuguant politique et poétique, il slalome entre slam, sombres chroniques congolaises et hymne optimiste à la vie avec une profondeur universelle.Un an après le titre Bosembo qui dénonçait les crimes commis en RDC visés par le rapport Mapping de l’ONU, Ben Kamuntu sort son premier album : « Vis ». Chaque jour, Ben Kamuntu se réveille au bord d’un volcan dont la force pourrait s’avérer destructrice, au sens propre et au sens figuré. Comme les deux millions d’habitants de Goma, la ville où il s’est installé après avoir fui Bukavu avec sa famille, Ben Kamuntu vit désormais au bord du chaos, en lisière d’une incandescence qui fait de l’insécurité une donnée du quotidien.  Goma, sa ville chérie qu’il chante, qu’il défend et qu’il bouscule avec sa voix grave, est coincée entre le Rwanda, le lac Kivu et le volcan Nyiragongo.

 

* Elections générales 2023 au Nigeria : le chanteur d’Afropop Banky W remporte les primaires à Lagos

 

Le chanteur et activiste Banky W a remporté le 30 mai dernier, le ticket du Parti démocratique populaire pour se présenter aux élections générales de 2023 au Nigeria.  Né à Olubankole Wellington, le musicien a battu son plus proche adversaire, Sam Aiboni, par un glissement de terrain, recueillant 28 des 31 votes exprimés par les délégués aux primaires. Aiboni a obtenu trois votes et le directeur du scrutin, Ayodele Kazeem, qui a annoncé les résultats, a décrit le processus comme transparent et équitable. « Je suis submergé par le soutien de ma circonscription, du peuple, des présidents de quartier, des dirigeants et des chefs du parti. Je ressens le soutien même de la base. Honnêtement, je ne peux pas être plus heureux que je ne le suis maintenant. Le vrai travail commence maintenant, les primaires ne sont que le début et heureusement, nous avons la grâce de Dieu avec nous ; nous déménageons », a déclaré Banky W. Banky W espère remporter le siège de la circonscription d’Eti-Osa, sa première victoire arrivant des mois après avoir annoncé son intention de se présenter aux élections l’année prochaine.

 

* Fally Ipupa, en concert à Marseille le 9 juillet 2022

 

Comme il l’avait récemment annoncé sur les réseaux sociaux, Fally Ipupa repart pour une tournée. Cette fois, il a calé 18 dates dont l’apothéose sera au stade des martyrs à Kinshasa en octobre. Sous les bons offices de Yuma production comme lors du concert à l’Accor Arena en février 2020, Fally livrera un concert devant son public marseillais quelques jours après le concert du 4 juin prochain à Cabinda en Angola. Fally revient donc sur la scène française 2 ans après son succès à Bercy quelques semaines avant le confinement, malgré les manifestations et appels au boycott de la part des combattants. El Mara revient encore cette fois-ci en vainqueur pour vaincre espérant remporter le pari de la victoire de la musique congolaise.

 

* Ray Lema et Franco Luambo, honoré à Cuba

 

Le disque hommage que le pianiste Ray Lema a consacré au sorcier de la guitare Franco Luambo vient de recevoir le prestigieux prix international de Cubadiscos, la fête cubaine du disque. « On entre KO, on sort OK » : cette devise qui renverse malicieusement celle de l’OK jazz de Franco est le sous-titre du merveilleux disque que Ray Lema et son orchestre de choc enregistrèrent en live au festival Jazz Kiff de Kinshasa, en juin 2019. Voici d’ailleurs ce que le pianiste qui fut directeur du ballet national du Zaïre en disait, après que Stephanie Suffren, la directrice du Jazz Kiff, lui a proposé de rendre hommage au « vénérable Yorgho » (l’un des multiples surnoms de Franco) : « Donc, quand on m’a reparlé de Franco et que j’ai commencé à revisiter son répertoire, je me suis rendu compte que c’était le musicien moderne congolais qui avait fait une transposition des rythmiques traditionnelles sur la guitare. Du coup, ça a complètement changé l’image que j’avais de Franco et c’est devenu un mec que je conseille aux jeunes Congolais d’écouter attentivement».

 

* Pourquoi les ventes d’Orelsan ont augmenté de 300%

 

Orelsan refait son retour sur le podium du Top Album, six mois après la sortie de son dernier album. Fait surprenant mais explicable : les ventes de Civilisation d’Orelsan sont passées d’un peu moins de 5 000 ventes il y a deux semaines à 19 465 la semaine dernière. Alors, que s’est il passé pour qu’un album sorti il y a maintenant plus de six mois réalise une augmentation de quasiment 300% ? La réponse commence le 10 mai, lorsque Orelsan annonce la sortie « vinyle » des 15 éditions limitées de son dernier projet. Une annonce un peu critiquée par une partie du public qui voyait en ces sorties une énième stratégie commerciale, mais qui a néanmoins, facilement, rencontré le succès. En effet, disponible dès le 11 mai, une bonne partie des 22 500 « vinyles » a été vendue et quatre éditions limitées sont déjà « sold-out ». Si l’on cumule donc ces ventes avec les streams, qui ont également dû augmenter suite à cette relance, Orelsan s’empare aisément de la deuxième place du Top Albums de la semaine et fait son retour sur le devant de la scène.

 

Sélectionnés par DZ

 

 

 

 

 

 

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