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PORTRAIT D’ARTISTE: Issouf Compaoré

Issouf Compaoré est né le 19 mars 1954 à Ouagadougou, au quartier Zanguetin. Passage furtif à l’école et excellence dans la menuiserie ne retiendront pas longtemps ce bel homme, grand de taille et passionné de musique. Très vite, il sera incontournable au Burkina, au Niger, au Mali, au Ghana, au Togo, au Bénin, au Nigeria, en Côte d’Ivoire et au Congo entre autres, où le fils de commerçant et de ménagère multiplie les tournées. Même hors de l’Afrique, il est adulé. Certains ont encore en mémoire ses tournées en Suisse et en Italie, en Allemagne  et en France, respectivement en 1988 et 1990. En 1991, c’est la république de Corée qui accueille l’auteur du titre à succès « ZENABO », Issouf Compaoré pour le Festival de l’amitié. Il en reviendra nanti d’un trophée, d’un diplôme et d’une médaille. Il faut une pièce et pas une petite pour faire tenir tous les trophées de l’immense musicien et cela dès le début de sa carrière :

-1975 2e prix Festival national de musique ;

-1984 1er prix Podium ;

-1984 et 1988 1er prix à la Semaine nationale de la culture (SNC) ;

-1992 1er  prix Hit-Parade.

 

Certains prix sont encore plus récents comme le prix accordé aux aînés de la musique par la RTB en mars 2019.

En avril 2017, il reçoit le trophée d’hommage des trésors du Faso.

 

 

Le FAMA d’hommage lui est également décerné en avril 2017.

En 2013, Issouf Compaoré est lauréat à la fois du Kango d’hommage et du Kundé d’honneur.

 

« DIS LUI QUE JE L ‘ATTEND » est un de ses tubes de qui émeut plus d’un jusqu’à nos jours,. Etant multi- instrumentaliste, il a été à 2 reprises décoré par l’Etat burkinabè : d’abord le 4 août 1990 de la médaille de Bronze du mérite du travail de la RDP.

Ensuite en 1999, il a été fait Chevalier de l’Ordre du mérite des Arts, des Lettres et de la Communication avec agrafe Musique et Danse.

Fervent croyant et très attaché à sa famille et à ses amis, Issouf Compaoré est responsable de l’orchestre de la présidence du Faso depuis le mois de juillet de l’année 2004.

Plus de 200 chansons à son actif.

5 albums mis sur le marché.

30 chansons publicitaires.

50 chansons de sensibilisation.

Plus de 1 000 tournées nationales  et internationales.

Plus de 1 000 concerts dans le monde.

La lutte contre la pandémie de coronavirus n’est pas une question spécifique à une couche sociale donnée. Elle est l’affaire de tous, enfants, jeunes et vieux. C’est dans cette optique que le baobab de la musique burkinabè a voulu donner sa touche de sensibilisation pour bouter ce virus hors de nos frontières.

Un adage dit :« Quand un vieillard dirige son attention sur  quelque chose, soit il y a danger, soit c’est du sérieux ». Partant de là, l’entrée du sexagénaire Issouf Compaoré dans cette sensibilisation est une raison de plus pour que les uns et  les autres prennent au sérieux ce virus.

L’homme de la musique chrétienne et de la world music a réalisé un clip exceptionnel pour la lutte contre le coronavirus.

« CORONAVIRUS » n’est  pas un clip comme les autres. C’est un clip de grande facture avec un message très limpide que le « Papa » offre à la population.

Quelque temps après l’avoir posté sur Facebook, l’artiste reçoit assez de commentaires d’approbation de la part de ses fans.

S’il fallait classer, l’on dirait que c’est l’un des meilleurs clips du moment sur le coronavirus.

 

Evariste Télesphore NIKIEMA

 

 

 

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