A la Une

NATOU, Artiste- musicienne: « J’ai un mari qui me comprend et me soutient »

Natou est une jeune artiste née à Manga et originaire de Sakouilga dans le centre-sud du Burkina. A l’état civil Nana Ami, elle a grandi en république de Côte d’Ivoire, plus précisément à Bouaké. Auteure de trois albums, cette révélation de la musique burkinabè au cœur des rythmes tradimodernes a sillonné plusieurs capitales de la sous-région. « Baas widga », « Tambila » et « Tik Wendé » sont les œuvres discographiques qui lui ont permis de se faire une renommée. Dans cette interview qu’elle a bien voulu nous accorder juste après sa tournée en Côte d’Ivoire et quelques concerts au Sénégal, l’artiste parle de ses projets, lève le voile sur sa situation matrimoniale et explique sa nouvelle vie après son mariage en janvier dernier.

Lisez plutôt.

 

Evasion : Comment allez-vous ?

 

Natou : Je vais bien par la grâce de Dieu. Encore merci pour l’intérêt que vous portez sur ma jeune carrière.

 

Vous vous êtes mariée en janvier dernier, comment se porte votre nouvelle vie de femme ?

 

(Eclats de rire) … C’est une question assez intéressante car la vie au foyer est différente de celle du célibataire. On apprend à être encore plus responsable, à revoir son programme et consacrer une partie de son temps à sa petite famille. Je ne me plains pas, ça va, surtout que j’ai un mari qui me comprend en tant qu’artiste et me soutient.

 

Et quel bilan faites-vous de votre récente tournée en Côte d’Ivoire ?

 

C’est un bilan de satisfaction. J’ai été invitée par des promoteurs culturels burkinabè basés en Côte d’Ivoire. Mais à ma grande surprise, je me suis retrouvée devant un public composé de Burkinabè, d’Ivoiriens et d’autres communautés vivant dans ce pays et ils reprenaient en chœur mes chansons, ce sont des moments inoubliables.

 

Il y a eu également le Sénégal, n’est-ce pas ?

 

J’y ai été pour quelques concerts et je repartirai encore là-bas pour une tournée.

 

Peut-on dire que Natou vit de sa musique ?

 

Au début, ça n’a pas été facile mais aujourd’hui, je peux dire que je vis de ma musique. Il faut reconnaître qu’ils sont rares les artistes qui vivent de leur art. Le milieu n’est pas facile.

 

Votre situation de femme mariée n’affecte-t-elle pas votre carrière ?

 

Non, pas du tout. Dans tout milieu, il y a des brebis galeuses.

 

Justement, quelle est votre situation matrimoniale ?

 

Comme vous le savez, je me suis mariée en janvier dernier et je suis mère de deux enfants.

 

Quel est votre quotidien ?

 

Quand je ne suis pas en tournée, je consacre mon temps à ma petite famille. Je leur permets de profiter de ces instants car, régulièrement je suis en voyage.

 

Quels sont vos projets ?

 

Je retourne bientôt au Sénégal pour une série de concerts. Il y a des singles que je prépare et qui vont figurer dans le prochain album. Je  pense qu’il faut également viser le marché international et je travaille dans ce sens avec mon staff.

 

Qu’avez-vous à dire à vos fans et nos lecteurs ?

 

C’est à toute l’équipe du magazine Evasion que je dis d’abord merci pour ce que vous faites pour la culture et les artistes en particulier. Je demande aux mélomanes de continuer de nous soutenir, car ce sont eux notre source d’inspiration. Je profite de l’occasion pour m’incliner devant la mémoire de nos FDS tombées pour la patrie et ainsi que les victimes collatérales des attaques terroristes. Vivement que la paix revienne au Burkina Faso car sans paix, il n’y a pas de showbiz. Il y a des localités par exemple où on ne peut plus aller pour des spectacles.

 

Quel est votre dernier mot pour clore cette interview ?

 

Je souhaite que la musique burkinabè soit encore plus connue au niveau international et c’est ensemble qu’on relèvera ce défi. Il ne faudrait pas que les artistes s’éloignent des rythmes du terroir.

 

Propos recueillis et transcrits par Aboubakar Kéré KERSON

 

 

Articles similaires

SANTE: Les effets secondaires des vaccins Covid-19

Evasion Magazine

Affaire Adja Divine: La situation se complique

Evasion Magazine

CHELSEA : Bertrand Traoré signe son premier but

Evasion Magazine

laisser un Commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.