Arts et culture

CINE DROIT LIBRE: Le festival a tenu toutes ses promesses

Les lampions se sont éteints  le 15 décembre dernier sur la 14e édition du festival des films sur les droits humains (Ciné droit libre) à Ouagadougou. L’apothéose du festival est intervenue le 15 décembre 2018  à travers la projection de films documentaires dont celui intitulé « L’Ombre de Black », suivie de la présentation de la chanson hommage à Black So Man et un concert dont la tête d’affiche n’était autre que la star franco-congolaise du rap, Youssoupha, co-parrain du festival.  Ces activités ont mobilisé un grand monde.

 

La place de la mairie de Bogodogo était noire du monde le 15 décembre dernier. Et pour cause, la jeunesse s’y était fortement mobilisée pour communier avec l’artiste franco-congolais, le rappeur Youssoupha, co-parrain de la 14e édition du festival des films sur les droits humains et tête d’affiche du concert de clôture dudit festival. Après une projection de films documentaires dont celui portant sur la vie de l’artiste burkinabè Black So Man, mort des suites d’un accident, le 16 mai 2002, place a été faite au concert. Et c’est Martial Pannucci qui a ouvert le bal. Comme il fallait si attendre, des chansons évoquant le nom du père de la Révolution burkinabè, le capitaine Thomas Sankara, ont fait forte sensation au sein de la jeunesse. Après cet artiste plein de talents, Nourat a pris le relais. Avec sa voix perçante, elle a fait danser plus d’un mélomane. Mais l’artiste le plus attendu de la soirée aura été Youssoupha. A travers ses belles mélodies, il a soulevé la foule pour ne pas dire, il a gâté le coin. Il a tenu le public en haleine jusqu’aux environs de 2h du matin. Malgré le contexte sécuritaire, la jeunesse a pu s’éclater au maximum car, la sécurité veillait au grain. Pour le coordonnateur du festival, Abdoulaye Diallo, cette 14e édition de Ciné droit libre est un franc succès. Car, toutes les activités programmées dans divers endroits ont été tenues et ont mobilisé du monde. Pour lui, c’est la première fois que le festival Ciné droit libre a lieu hors de sa salle principale qui était l’institut français et en concentrant tout ce qui est humour, espaces enfants, exposition, dialogue démocratique, etc., à l’Espace culturel Gambidi, la formule s’est avérée excellente, d’où sa grande satisfaction. A l’en croire, environ 2000 à 3000 personnes ont suivi les projections dans les quartiers non lotis. Parmi les 10 espaces où ont été tenues les différentes activités, seul celui du CENASA n’a pas connu une grande affluence. Qu’à cela ne tienne, le bilan global du festival est positif, a dit M. Diallo avant de remercier l’ensemble des partenaires qui ont permis de l’organiser avec succès, notamment l’ambassade du Danemark, l’association Semfilms, Diakonia, l’institut français, la presse nationale et internationale.

 

Dabadi ZOUMBARA

Le coordonnateur du festival, Abdoulaye Diallo
Le public était au rendez-vous

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