*Vous voyez, quand je dis que les gens aiment trop la facilité en Afrique, beaucoup se plaignent. Au lieu de travailler dur sur eux, en apprenant, en améliorant leur comportement, en se cultivant sérieusement, en nettoyant leurs complexes d’échecs, d’infériorité, etc., la plupart des Africains préfèrent baser leur réussite sur de la chance, sur du miracle et que sais-je encore. Oubliant que rien ne tombe du ciel. 
D’où leurs multiples fréquentations des voyants, des marabouts, des féticheurs, des prieurs-voyants et j’en passe. Le stylo que vous utilisez pour passer les concours et autres examens ne reproduit que ce qui est dans votre crâne, il n’écrit pas tout seul, ce n’est qu’un instrument. Alors si vous n’avez que de la camelote à la place du cerveau, bonjour les cuisants échecs. Rendant ainsi certains aigris et très jaloux de la réussite des plus sérieux et des plus concentrés. Et même que la réussite a ses règles. Aucune réussite basée sur la corruption, les malversations, la malhonnêteté, etc., ne peut résister au verdict du temps. Seules les réussites basées sur la connaissance, la concentration, le sérieux, le professionnalisme et la piété traversent les âges. Recherchez ces réussites là Cecrabiens et Cecrabiennes et vous, vos enfants, et même vos arrière-petits-enfants mangeront à satiété.
*Il est d’innombrables hommes qui à l’âge adulte, transposent leur père sur tous les hommes qu’ils jugent inconsciemment supérieurs à eux. Ce terrible complexe mal liquidé est appelé complexe d’Œdipe.
Selon le psychologue et psychanalyste Pierre Daco, beaucoup d’entre eux font tout pour faire plaisir. Pourquoi ? Pour faire plaisir réellement ? Pas du tout. Mais pour obtenir l’approbation, la sympathie et l’indulgence. Ils veulent plaire par crainte de déplaire ; ils désirent éliminer leur sensation de culpabilité en se sentant aimés et désirés.
Un homme atteint de ce complexe est mutilé moralement. Il se sent inférieur à toute situation virile qu’il rencontre. Il se sent mal à l’aise ou impuissant devant les responsabilités et les décisions. Il a le sentiment d’être toléré avec condescendance partout où il se présente. L’indifférence ou le blâme le plonge dans une angoisse vague, souvent très pénible. Il se sent sans cesse coupable et passe son temps à parler de son père et à l’admirer au lieu d’en faire un rival inconscient, ce qui lui aurait permis de liquider dès l’adolescence ce complexe né naturellement depuis l’enfance. Et cette liquidation lui aurait permis d’être un véritable homme et de réussir parfaitement sa vie.
Cependant, malgré la complexité de cette situation infériorisante, un espoir existe bel et bien. L’électrification de la pensée humaine en est une preuve éclatante.
*Les Africains doivent apprendre à oublier ou du moins à se passer complètement de la pensée magique car elle est analogique, fantasmatique, projective et obéit à un autre ordre que celui de la raison ; un ordre déraisonnable, insensé, fictif, finalement infantile. Aller donc consulter un voyant, un féticheur, etc., c’est faire preuve d’un esprit non abouti. Ces derniers prenant leurs désirs pour la réalité, le réel devenant carrément un monde à part pour ces névrosés. En vérité, je vous le dis, qui apprend à se passer des idées de miracle et donc de facilité, vivra à terme après bien sûr moult efforts, un bonheur incommensurable. Il connaîtra la durable joie profonde et paisible que rencontre tout sportif endurant, après la pratique de son sport.
Roch Armel BAKYONO
Economiste
Parapsychologue-expert
Directeur du cabinet CECRAB
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