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WENDE X O’YA, DUO D’ARTISTES MUSICIENS (BURKINA-JAMAIQUE): « Nous voulons glorifier nos racines africaines »

Wendé X O’ya est un duo d’artiste musiciens vivant aux USA. Composé de Wendé Ouédraogo, originaire du Burkina Faso, et O’ya, à l’état civil Latoya Thomas originaire de Kingston en Jamaïque. Auteur de deux albums « Fil il live » et « World sound afro », le destin de ces deux artistes se sont croisés en 2020 à Houston.

Ce duo est l’émanation de la rencontre de deux cultures qui offrent un savant mélange de sonorités conçues avec maestria et distillées sur les plus grandes scènes du monde.

A travers cette interview exclusive qu’ils ont bien voulu nous accorder, ils nous parlent de leur parcours, de leur passion, de leur quotidien, reviennent sur leurs grands projets et abordent sans détour d’autres sujets. Bref, chacun a apporté des réponses à la même question. Lisez plutôt.

 

Evasion : Comment allez-vous ?

 

Wendé X O’ya : Tout va à merveille, on ne se plaint pas trop.

 

D’où vient cette passion pour la musique ?

Comment s’est faite votre rencontre ?

 

Nos destins se sont croisés en 2020 à Houston, lors d’un projet musical et tout est parti de là.

Wendé : Depuis tout petit, j’écoutais mon père jouer de la musique non-stop à travers son poste radio au début des années 90 au quartier Gounghin de Ouagadougou. Et au fil des années, je m’y suis investi.

O’ya : J’ai toujours aimé chanter depuis ma tendre enfance. Tout a commencé dans les chorales de l’église de Kingston en Jamaïque d’où je suis originaire.

 

Qu’est-ce qui justifie le choix de votre style musical ?

 

Wendé : J’ai fait du hip hop à mon adolescence et du reggae de fois. Mais l’afrobeat/Amapiano est un peu le style du moment et comme nous avons un message à dire, nous avons décidé d’aller où se trouve notre potentiel public cible. En vérité, tout son de tambour est un bruit de l’Afrique et nous nous sentons dans ce registre.

O’ya : En bref, le monde est réceptif aux sonorités qui proviennent du continent. Je suis polyvalente sur plusieurs styles mais l’Afro est le son du moment.

 

Pensez-vous que vos messages véhiculés à travers vos chansons sont pris en compte par le peuple et les dirigeants ?

 

Wendé : Notre musique y est pour unir. Nous voulons glorifier nos racines africaines et faire vibrer le monde.

O’ya : La musique noire du moment est de bonne qualité sonore, elle inspire les masses qu’à danser. Nous voulons que notre musique inspire les peuples à travailler pour le meilleur devenir de la race noire. Je veux que ma musique soit la soundtrack pour les jeunes qui veulent construire des avions, ouvrir des sociétés et mettre du pain sur la table de mlliers de familles à travers l’emploi.

 

Quels sont vos grands projets en ce qui concerne la musique ?

 

Le ciel est la limite et nous voulons nous placer sur le marché burkinabè, ouest-africain, africain et mondial. Nous allons continuer à sortir des clips pour pousser l’album « World sound afro » dans les semaines à venir. Nous avons également plein de projets dans d’autres genres que nous sortirons dans le futur.

 

Qu’en est-il de vos collaborations avec les artistes burkinabè vivant aux USA ?

 

Il y a des projets dans ce sens qui sont en cours. Si les choses s’alignent, ça sera du bon. Nous sommes ouverts à collaborer avec tout le monde.

 

Avez-vous des collaborations avec des stars américaines ?

Pour le moment non, mais nous sommes dans des démarches pour de grosses surprises.

 

Quel bilan faites-vous de votre carrière ?

 

C’est trop tôt de dresser un bilan pour l’instant car notre carrière est en train de se dresser et de suivre son petit bonhomme de chemin. Ce qu’il faut savoir, nos productions ont bénéficié d’un accueil très favorable du public.

 

 

 

Qu’avez-vous à dire à vos fans ?

 

Merci à tous ceux qui nous accordent de l’importance pour nous écouter. Pour nous, ce ne sont pas des fans mais la famille unie à travers des vibrations positives. Le fer aiguise le fer, donc ne soyons jamais fatigués d’apprendre et de partager nos connaissances. Merci à tous pour le soutien.

 

Vivez-vous de votre art ?

 

Wendé : La musique me nourrit spirituellement et mentalement. Je suis un entrepreneur de Fitness au Texas et O’ya une Executive de business.

O’ya : La musique pour moi, c’est un hobby. Peut-être qu’un jour, l’argent viendra. Faire véhiculer mes messages à travers la musique, c’est déjà rémunérateur.

 

Peut-on savoir votre quotidien ?

 

Wendé : Rien de spécial.  C’est réveil, sport et loisirs et le studio dès qu’il y a de l’inspiration.

O’ya : Travail, cuisine, gym et studio certains soirs.

 

Que feriez-vous si l’un de vos enfants décidait de suivre vos pas dans la musique ?

 

Wendé : La musique est comme du sport pour le cerveau, même si elle n’est pas pratiquée de façon professionnelle, elle permet de maintenir un équilibre. J’encouragerai mes enfants dans la musique.

O’ya : Je ne vois pas d’inconvénient, je guiderai ses pas vers la musique consciente si possible.

 

Qu’avez-vous à dire pour conclure ?

 

Gratitude envers tous les lecteurs d’Evasion. Supportons les business locaux et supportons le vrai. Et pour conclure, nous disons encore big respect pour ce journal qui nous soutient.

 

Propos recueillis et transcrits par Aboubakar Kéré KERSON

 

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