Comme le dit l’adage, « aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». Passionné de musique depuis la tendre enfance, Ismaël To est issu d’une famille d’artistes musiciens, chanteurs et chansonniers. Neveu du célèbre feu To Finley, ce natif de la localité de Ouri, à quelques encablures de Boromo dans la province des Balé, verra sa carrière évoluer de façon crescendo. Et « Ne me stoppe pas » qui est sa toute première œuvre discographique sortie le 1er décembre dernier, lui ouvre la porte des grands.
Ayant grandi à Ouagadougou, il participe à des concours de danse, de rap et de chant live. Et de fil en aiguille, il fit la rencontre du reggae maker Béri Kas Man qui l’engage comme son principal danseur.
Talent ancré au cœur des racines des rythmes traditionnels, Ismaël To entame dès 2015, l’écriture de ses premières chansons tout en se perfectionnant auprès de certaines têtes couronnées de la sphère musicale, en matière de technique vocale.
S’étant forgé une véritable carrure auprès des devanciers durant plusieurs années, Il emprunte le chemin des studios pour concrétiser ce rêve d’enfance : celui de pérenniser la lignée familiale.
« Ne me stoppe pas » est le titre éponyme de sa toute première discographique de dix titres enregistrés sous la direction artistique de quatre arrangeurs, afin de lui donner son air assez varié et qui entraîne le mélomane dans un voyage dans l’univers des sonorités traditionnelles, tradimodernes, afro trap et afro-zouk. Il s’agit de Kevinson, IM. K, Les Player’z du studio 13 Recordz et Eloise Kevin. L’album est disponible depuis le 1er décembre dernier.
Conçus avec maestria, les différents titres chantés en français et mooré font une peinture de l’incivisme, de l’amour et d’autres faits de notre monde contemporain.
A découvrir des titres comme « Annabel », « Salsa moderne », « Warb bé karguin » ou « Non à l’incivisme ».
Aboubakar Kéré KERSON