Solutions à nos problèmes

« J’ai suivi mon mari et j’ai vu ce que je ne devrais pas voir »

Je  vis avec mon époux depuis plusieurs années. Il s’occupe très bien de moi sur tous les plans. Trois ans après notre mariage, il m’a offert une belle voiture, une activité commerciale dans laquelle je suis bien épanouie. Il revient à la maison aux heures convenables. Il fait les devoirs de notre fille et lui raconte de belles histoires pour l’endormir. Quelques temps après, je constate qu’il devient bizarre. Il peut décrocher son téléphone à table et dire « Je viens  ma chérie ». Dès lors, il s’en va pour ne revenir que le lendemain. Je l’appelle, il  est injoignable. Il reste fermé à toute discussion pour m’éclairer. Face à cela, j’ai commencé à l’espionner pour comprendre ce qui se passe. Ainsi, j’ai découvert très loin de notre domicile, une magnifique maison dans laquelle mon mari gare son véhicule et y passe son temps. Un jour, je suis allée sur les lieux, cachée dans l’ombre. Il sort effectivement avec une femme très belle. Il l’embrasse près de sa voiture où ils s’apprêtent à monter. Alors, j’apparais et je me mets à faire un scandale en l’insultant et faisant du bruit sur la femme. Sans  panique, la femme me demande de les suivre dans la maison. A l’intérieur, elle m’explique que mon mari a perdu son emploi depuis longtemps et que c’est elle qui s’occupe de nous et de notre enfant. Et d’ajouter que c’est elle qui paye la scolarité de notre enfant. C’est aussi elle  qui a acheté ma voiture et a ouvert mon magasin. Elle ajoute avoir acheté mes sacs de valeur et offert mes bijoux chers etc. Elle affirme qu’elle sait que j’existe et c’est pour cela qu’elle ne vient pas déranger mon ménage. Elle conclut en disant que le dernier mot me revient. Elle indique que si je voulais qu’elle arrête avec mon homme, elle le ferait et arrêterait tout avec ce que cela implique. J’étais pétrifiée, morte debout. Ne pouvant dire un mot, j’ai quitté les lieux les pieds lourds. Que faire ?

 

Une fidèle lectrice

Vous avez mal agi en espionnant votre mari et en le suivant. Comme le dit un adage, « Qui cherche, trouve ». Vous avez cherché, vous avez trouvé. C’est vrai qu’il n’y a pas de ménage sans tension. Comme votre époux a commencé à déconner, vous auriez dû  en parler à vos témoins de mariage aux oncles de votre mari pour que l’on trouve une solution. Vous avez dit que vous êtes mariés, donc c’est pour le meilleur et pour le pire. En plus, votre époux vous a ouvert un magasin de commerce. Donc, en attendant qu’il retrouve du travail, vous pouvez prendre les charges de la maison. Votre époux vous aime, mais il préfère la facilité. Il préfère être plutôt entretenu par une femme que de rechercher  du boulot. Perdre son travail n’est pas une fatalité. Il peut retrouver un autre boulot mieux que le précédent. Bien que cette femme  ait plus d’argent que vous, vous n’allez pas quand même la laisser prendre place dans votre vie de couple. Où mettez-vous votre orgueil de femme ? L’argent seul ne fait pas le bonheur dans un foyer. Et je me dis que vous n’avez pas marié cet homme pour son argent. Si vous voulez récupérer votre homme, votre train de vie doit baisser. Vous serez heureuse avec votre petite famille.  Vous n’avez pas le choix. Dites à cette femme que vous ne voulez pas  de coépouse. Encouragez votre mari à se battre pour rechercher du travail. Avec vos conseils, je suis sûr qu’il va y parvenir. Il faut l’aider. Montrez à votre mari qu’il n’est pas à vendre et que vous êtes toujours désirable. Je vous conseille de ne pas baisser les bras. Foncez, travaillez dans ce sens et vous verrez que l’amour existe toujours entre vous et votre époux. Je vous demande d’avoir du courage pour abandonner le luxe et vous récupérerez votre époux. Si pour l’argent de cette femme, vous acceptez partager votre homme, un jour, elle monopolisera votre mari et il vous laissera tomber. Bonne chance et bon week-end. La lutte ne fait que commencer. Ce sont les réalités du mariage.

 

 

NB : Nous vous rappelons que cette rubrique est la vôtre, Ceux ou celles qui ont, de par leurs expériences propres ou non, des conseils à prodiguer aux âmes en détresses sont prié (es)  de nous les envoyer. L’anonymats leur est garanti s’ils/ elles peuvent également déposer directement leurs courriers au siège des Editions « Le Pays », sis aux 1 200 logements à Ouagadougou ou auprès de nos représentations dans les différentes provinces.

 

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01 BP : 4577 Ouagadougou 01

BURKINA FASO

 

 

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