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COROVIRUS AU BURKINA: Le calvaire des Burkinabè porté à l’écran

Le 4 juillet 2020 a eu lieu, à l’Institut supérieur de l’image et du son à  Ouagadougou, la sortie officielle du film documentaire « Le vécu extraordinaire du coronavirus » au Burkina. Le film documentaire d’une heure 21 minutes montre ce que les Burkinabè ont traversé au temps fort de la pandémie du coronavirus aussi bien sur le plan sanitaire, économique que social.

 

C’est à moto que le réalisateur Betekaye Ansi Cidil Kaboré et son assistant Boubacar Abdel Aziz ont tourné le film documentaire « Le vécu extraordinaire du coronavirus» à travers la ville de Ouagadougou. Pour la petite histoire, le réalisateur étudie à  « Hochschule für bildende künste Hamburg », une école des beaux arts en Allemagne. Et il a été bloqué au Burkina Faso à cause de la fermeture des frontières, l’une des mesures prises par le président du Faso pour éviter la propagation de la pandémie.

Le réalisateur Betekaye Ansi Cidil Kaboré (à g) et son assistant, Boubacar Abdel Aziz
Le public qui a assisté à la première du film

Comme il devait produire un film de 10 minutes à l’école, il a décidé de choisir le thème de la pandémie du coronavirus. Et au lieu d’un film de 10 minutes, il a fait un film d’une heure et 21 minutes. Dans ce film documentaire sans voix off, c’est-à-dire  sans commentaires de Betekaye Ansi Cidil Kaboré, l’accent est mis sur les acteurs, au nombre de 57. Le sentiment de ces acteurs allaient de l’incompréhension des mesures prises par les autorités pour endiguer la maladie au déni de la pandémie du coronavirus. Parmi ces acteurs, des personnes guéries ont témoigné de la stigmatisation de leurs voisins. Dans le film en question, journalistes, politiciens, médecins et praticiens de la médecine traditionnelle ont donné leurs points de vue sur la gestion de la maladie à coronavirus au Burkina. Il y en a aussi qui ont décliné l’invitation à se prononcer du réalisateur. Pour le réalisateur,  l’objectif était de donner la parole aux citoyens lambda, aux hommes politiques. La principale difficulté à laquelle a fait face le réalisateur a été le manque de moyens économiques. Selon lui, le film documentaire a été tourné sur fonds propres.  Il a souhaité qu’il y ait du soutien pour  la deuxième partie du film documentaire qu’il prévoit tourner à Bobo-Dioulasso et dans les autres villes qui ont été atteintes.

 

Françoise DEMBELE

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