Une vie sexuelle active serait aussi importante que de surveiller son alimentation, et pourrait réduire le risque de problèmes cardiaques ou encore la dépression. C’est la science qui le dit.
A quelle fréquence doit-on faire l’amour ? Si la réponse est évidemment propre à chacun et à ses désirs, plusieurs études se sont penchées sur la question côté santé, selon un article du Daily Mail, paru le 22 août. Combinées, celles-ci s’accordent sur un chiffre : faire l’amour deux fois par semaine en moyenne serait bon pour la santé, au même titre que faire le choix d’une alimentation raisonnable ou encore de modérer sa consommation d’alcool.
Un corps et un mental plus forts face aux infections
Dans une étude de l’année dernière, publiée dans la revue Fertility and Sterility, il a été démontré qu’une activité sexuelle au moins trois fois par mois réduisait les risques d’une infection covid 19. Selon les chercheurs, les rapports sexuels prépareraient mieux le corps à gérer les agents pathogènes. Une théorie qui émergeait déjà en 2004 dans une autre étude parue dans la revue Psychological Reports qui faisait état d’une défense jusqu’alors inconnue : des rapports hebdomadaires (une à deux fois) augmentent les niveaux d’immunoglobuline A, actifs dans notre système immunitaire.
Une autre étude publiée en janvier dans The Journal of Sexual Medicine a, elle, révélé que les personnes qui entretenaient une relation sexuelle pendant le confinement étaient 34 % moins susceptibles de souffrir de dépression que celles qui ne l’ont pas fait.
Des effets bénéfiques sur le système cardiovasculaire
Des rapports sexuels réguliers auraient également des effets directs sur le cœur et la santé cardiovasculaire. Selon une étude publiée dans les Archives of Sexual Behavior en février, lors d’un rapport sexuel, les hommes brûlaient en moyenne 100 calories et leur rythme cardiaque augmentait jusqu’à 170 battements par minute ce qui renforcerait leur cœur. Par ailleurs, les hommes ayant des rapports sexuels deux à trois fois par semaine ont un risque de crise cardiaque de 45 % inférieur à ceux ayant des rapports sexuels une fois par mois ou moins selon l’American Journal of Cardiology, rapporte l’article du Daily Mail. .
L’article du Daily Mail conclut que, compte tenu des dernières études, le sexe est un baromètre si important de la santé générale qu’il devrait être plus largement discuté par les médecins avec leurs patients, bien que cela arrive assez peu.
Vous n’avez actuellement aucun partenaire ? Rassurez-vous, vous n’allez pas pour autant tomber malade. Beaucoup des avantages de l’activité sexuelle peuvent être obtenus de manière non sexuelle, notamment en faisant de l’exercice.
Magali Régnier Journaliste ( Doctissimo)