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SANTE: Des produits chimiques toxiques découverts dans l’urine humaine

Une étude récente met en lumière la présence inquiétante de deux produits chimiques potentiellement dangereux détectés dans l’urine humaine. Ils proviendraient des additifs de caoutchouc couramment utilisés dans la fabrication des pneus.

Une analyse publiée au sein de ACS Publications, menée sur 150 échantillons d’urine, a révélé des taux de contamination élevés de 6PPD et de 6PPD-Q, atteignant des « fréquences de détection entre 60% et 100% ». Ces substances ne sont autres que des produits chimiques potentiellement dangereux provenant des additifs présents dans les pneus.

 

Pourquoi ces résultats sont alarmants ?

 

Lorsque les pneus s’usent, ils libèrent des microplastiques et des produits chimiques toxiques, souvent désignés comme « poussières de pneus». Ces minuscules particules se propagent facilement dans les cours d’eau, où leur impact sur la vie marine est bien documenté. Le 6PPD, en particulier, est connu pour sa toxicité aiguë. Il peut rapidement tuer plusieurs espèces de poissons, notamment les saumons. Un phénomène si préoccupant que l’EPA (Agence américaine de protection de l’environnement) a récemment proposé des seuils pour limiter cette pollution et protéger la faune aquatique. Les chercheurs soulignent également que l’exposition prolongée au 6PPD pourrait représenter un risque sérieux pour la santé humaine, nécessitant des investigations urgentes.

 

Que fait-on face à cette pollution ?

 

Malgré la gravité de la situation, la pollution des pneus est souvent englobée dans la catégorie générale des microplastiques. Résultat, ce problème reste méconnu du grand public. Heureusement, des études montrent de plus en plus clairement les effets néfastes de cette pollution sur la planète, la faune et les êtres humains. C’est pourquoi il devient impératif de prendre des mesures selon les chercheurs.

« Nous devons classer les particules issues des pneus comme une catégorie distincte de pollution. Cela permettrait des recherches plus précises et des politiques adaptées pour réduire leur impact », a déclaré Henry Obanya, chercheur à l’Université de Portsmouth.

 

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