C’est à l’âge de 16 ans qu’elle décroche le Prix d’encouragement au Grand prix de la chanson moderne. Les prix s’enchaineront par la suite et elle se voit être plusieurs fois lauréate de la Semaine nationale de la culture (SNC), respectivement en 2000, 2002, 2004 et 2006. Elle remporte également le Saxo d’Or à Jazz performance (Jazz à Ouaga) en 2010, le Kundé du meilleur artiste féminin en 2015.
Elle a aussi porté très haut le flambeau de la musique burkinabè aux jeux de la francophonie en France où son groupe a été retenu parmi les 3 groupes sur 20 qui devraient prester devant le président de la France, François Hollande. En plus d’être une bête de scène et maîtrisant le live, Mariah Bissongo a su puiser dans le riche patrimoine musical burkinabè en faisant une musique de fusion. Sur la scène des FEMUA (Festival des musiques urbaines d’Anoumambo) en Côte d’Ivoire en avril 2019, elle a dignement représenté le Burkina en faisant un grand show sur le podium. Il faut noter que Mariah Bissongo est née dans une famille de chanteurs ; son père, l’Empereur Bissongo dirige un orchestre et plusieurs de ses frères chantent et ont des albums sur le marché du disque.
Evariste Télesphore NIKIEMA