J’ai 2 enfants de mon 1er mariage. J’ai décidé de ne plus me marier à cause de la souffrance que j’avais endurée avec le père de mes 2 enfants (5 ans et 2 ans). Je travaille pour subvenir à leurs besoins. Lors de ma pose, j’étais allée manger comme d’habitude quand un jeune opérateur économique m’a aperçue et directement s’est approché de moi, et avec insistance a pu prendre mon numéro. Après 6 mois d’échanges et de rendez-vous, je lui ai accordé mon oui. Ses parents, (sa mère, son père, son oncle et sa petite sœur) m’ont appelée un de ces jours me laissant entendre qu’ils souhaitaient me voir. Une semaine après, mon père m’appelle et me dit que ses parents l’ont appelé et qu’il les connait bien, qu’il souhaite me voir dans leur famille, qu’ils sont pauvres mais respectueux ; c’est une bonne famille et qu’il préfère leur famille plus que les riches. Je n’ai pas cru comment cet homme est si sérieux. Il m’a enfin dotée et je l’ai rejoint. Il a accepté mes deux enfants qui vivent avec nous. Il les chérie comme ses propres enfants, même mes enfants croient qu’il est leur père et le plus âgé de 5 ans me demande depuis quelques jours la raison pour laquelle papa signe avec un autre nom de famille. Le problème est qu’il a aussi un garçon de 6 ans avec une autre femme qu’il a amené avec nous en octobre passé pour commencer la rentrée scolaire chez nous. Le garçon me prend comme sa mère, les 3 enfants s’aiment entre eux fortement mais moi je n’aime pas cet enfant ; à la moindre erreur je crie sur lui. J’ai abordé ce sujet avec mon mari en lui faisant comprendre qu’il faut qu’il reste toujours avec sa mère pour avoir la paix et l’amour d’une mère, donc de le remettre à sa mère. Mais il me dit que cet enfant lui est cher, et que tant qu’il sera vivant, c’est son éducation que gagnera cet enfant et qu’il veut faire de lui un génie de la planète, un riche homme d’affaire. Je ne suis pas jalouse de son avenir, non mais je veux vivre avec mes enfants et ceux que j’aurai pour lui.
Une fidèle lectrice
Vous êtes une femme égoïste, sévère et méchante ; un enfant de votre mari qui ne vous a rien fait et vous le détestez. L’enfant s’approche de vous, vous appelle « maman » et vous ne voulez pas. Ce n’est pas parce que vous n’avez pas porté cet enfant dans votre ventre qu’il n’est pas le vôtre. Vous ne savez pas ce que cet enfant peut faire pour vous plus tard ; il peut s’occuper de vous dans votre vieillesse. La vie nous réserve souvent des surprises désagréables. Vous n’êtes pas encore mariée légalement avec le père de cet enfant et vous commencez à refouler cet enfant. Voilà que votre homme s’occupe bien et donne de l’amour paternel à vos deux enfants. Vous avez intérêt à prendre cet enfant comme le vôtre si non vous risquez de perdre votre homme. Vu votre situation matrimoniale, cet enfant hérite de son père mais pas vous pour le moment. Quand vous faites du mal à un enfant, tôt ou tard vous allez récolter les pots cassés. Vous voyez que vos deux enfants et l’enfant de votre homme s’entendent à merveille ; ces enfants vous donnent le bon exemple à suivre, mais vous pensez déjà que cet enfant profite de votre homme, pourtant c’est son père biologique, c’est la chair de sa chair, le sang de son sang, donc c’est tout à fait normal qu’il profite de son père. Si votre homme raisonnait comme vous, il n’allait jamais accepter ni nourrir, ni héberger vos enfants chez lui. Il faut changer. En voulant trop gagner vous allez tout perdre. Vous voyez que votre homme aime et tient à sa progéniture, donc quand il va se rendre compte que vous ne supportez pas son enfant, il risque de vous mettre à la porte bien qu’il vous aime. Vous voulez que l’enfant aille vivre chez sa mère ; mais si l’enfant repart chez sa mère et que son père part régulièrement le voir, cette femme peut reconquérir l’homme et vous serez la grande perdante. La méchanceté n’a jamais payé dans ce monde, vous pouvez encore changer pendant qu’il est temps. Je vous demande d’avoir une place dans votre cœur pour cet enfant, considérez-le comme vos propres enfants et vous verrez que vous serez une famille heureuse et épanouie. Vous avez intérêt à bien jouer vos cartes car pour le moment cet homme n’est pas votre époux ni religieusement, ni civilement, il est votre fiancé puisqu’il n’a fait que le mariage coutumier. A bon entendeur, salut !
Bon week-end.
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BURKINA FASO