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CINEMA: Faso films vous propose « les divers de sacré »

C’est sous le patronage de Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, et le parrainage de Romaric Camille Sondo, Consul honoraire de la République Tchèque au Burkina Faso, que la structure de cinéma  Faso Films a fait la cérémonie de restitution de son projet de réalisation de sa série intitulée « Les divers de Sacré ».

 

La cérémonie a eu lieu le  18 avril 2024 à l’ISIS à Ouagadougou.  Le 1er épisode  intitulé « La Bonne à tout faire », est ainsi résumé:  « Si Jean s’était bien comporté, en homme responsable, il ne serait pas là en ce moment, dans ce bar, à cette heure matinale ». Ne dit-on pas que tout ce qui arrive à l’homme, c’est  lui qui en est souvent responsable ? Suivons plutôt le pétrin dans lequel Jean s’est fourgué. Alice, la femme de Jean, reçoit une proposition d’une fille du nom de Sali pour devenir leur servante. Au terme des tractations, la famille accepte d’embaucher Sali pour aider la famille dans ses travaux. Ainsi, la bonne intègre la cour avec pour objectif premier de faire la cuisine et de rester aux bons soins de l’unique enfant du couple. Au fil du temps, la serveuse tombe sous le charme de Jean. Alors, Jean organise des plans pour recevoir la bonne à la maison tranquillement. Le jeu va se découvrir, Alice tombe des nues en se rendant compte que son mari entretient des relations intimes avec une jeune fille qu’elle a amenée à la maison et pire, celle-ci porte déjà un début de grossesse. Ainsi, l’honneur de l’homme tombe en ruines. Comme quoi, l’honneur perdu ne se retrouve plus. Tous ces épisodes, vous les verrez dans les chaînes de télévisions. Ce sont des épisodes  de 26 minutes réalisées par Ibrahim Hébié. Le scénario est de Ibrahim Hébié, Obadini, et Abdou Zouré. Les faits divers de Sakré Saïdou sont des drôles d’histoires qui sont surprenantes par leur style narratif. Ils ont pour objet de raconter de manière imagée des histoires drôles, insolites, tirées de la vie sociale africaine, plus particulièrement du vécu quotidien des Burkinabè,. Leur finalité est de nous faire rire des travers de notre société sans être un donneur de leçon. Chaque fait divers est porté par des personnages réalistes, typés, identifiables, qui ne sont pas forcément récurrents. Les thématiques abordées sont variées. Elles sont traitées sans tabou ni préjugés et elles s’adressent à tout public. L’intérêt des sujets de Sakré, c’est qu’ils ont déjà une audience radiophonique. En effet, ils sont adaptés de textes radiophoniques qui ont fait l’objet de diffusions sur la chaîne nationale burkinabè et surtout sur la chaîne internationale RFI où ils ont eu beaucoup de succès. Le concept de ce feuilleton télévisé est basé sur la narration d’histoires drôles bouclées qui n’ont pas de suite logique, chaque histoire ayant sa propre fin. Chaque histoire drôle est centrée sur un personnage principal unique, qui porte l’intrigue et les enjeux ou les objectifs du récit. Chaque histoire est unique et fermée. Elle est résolue à la fin de l’épisode. En plus, le côté humour est porté par un Peul, Sambo, et son ami et acolyte Bôbô, gérant de kiosque. Entre les deux, il y a une vieille coutume de  parenté à plaisanterie, qui s’exprime entre la communauté Peulh et la communauté Bôbô. C’est un atout culturel très fort qui permet de résoudre nos différends et d’entretenir de bonnes ambiances et de bonnes relations. Nous invitons les communautés à entretenir cette flamme, vecteur de cohésion sociale et d’harmonie. Toutes les intrigues principales nouées dans chaque épisode seront dénouées à la fin de l’épisode. La récurrence des personnages, comme c’est le cas dans certains feuilletons classiques, n’est pas obligatoire. Elle pourrait cependant être acceptée pour certains personnages pittoresques ou intéressants. Ce concept permet de nous identifier. Ces épisodes ont pu être réalisés grâce à l’aide financière  du FDCT (Fonds de développement  culturel et touristique) à travers le deuxième appel du Programme d’appui aux Initiatives créatives- gouvernance  culturelle (PAIC-GC2) à hauteur de 38 275 500 F CFA.

 

Evariste Télesphore NIKIEMA

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