Le 21 juin dernier, a eu lieu la 7e édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA). A l’occasion, les Burkinabè se sont mobilisés massivement pour reverdir le Faso. Toute chose qu’il convient de saluer à sa juste valeur, surtout au regard du réchauffement climatique dont est victime la planète. Bravo aux initiateurs, et particulièrement à l’Exécutif burkinabè ! C’est le début d’une prise de conscience individuelle et collective qu’il faut saluer, et qui, on l’espère, produira, à terme, les résultats escomptés. En effet, avec cette campagne de reforestation qui vient d’être lancée, des milliers de plants seront mis en terre cette année. C’est la preuve que les autorités ont pris la pleine mesure de la situation qui porte aujourd’hui, sur la question climatique. En effet, le réchauffement climatique est plus que jamais une réalité, avec son lot de conséquences fâcheuses qui frappent tous les pays sans exception. Dans notre pays, tout comme chez nos voisins, on a enregistré, par-moments, des températures record qui ont parfois fait vivre l’enfer sur terre aux populations. Ces dernières sont parfois tellement éprouvées qu’elles ne savent pas à quel saint se vouer.
Planter un arbre c’est bien, mais l’entretenir, c’est encore mieux
Pour venir à bout de ce fléau, la reforestation s’avère une piste de solution crédible. En effet, c’est une action salvatrice pour lutter contre la désertification et, subséquemment, atténuer le phénomène du changement climatique. C’est en cela que l’instauration de la JNA et de la campagne de reforestation, est une très bonne chose. Ce sont des initiatives qui incitent nos compatriotes à planter des arbres. Des initiatives pour lesquelles les Burkinabè ont rarement manqué à l’appel. A preuve, nous assistons, chaque année, à des campagnes de reboisement qui sont, le plus souvent, initiées par des ministères, des entreprises, des associations ou des particuliers. Des campagnes sur fond d’engagement citoyen et qui ont suscité beaucoup d’espoirs dans le combat pour freiner l’avancée inquiétante du désert.
Mais le tout n’est pas de planter. Il faut en assurer le suivi. A ce propos, il est regrettable de constater que bien des campagnes de reforestation, n’ont pas produit les résultats attendus. Tout simplement parce que les acteurs, après avoir mis les plants en terre, ont cru, à tort, avoir fait le plus dur. Ils abandonnent ainsi les arbres à leur propre sort. Ce sont des comportements qui relèvent d’une incongruité déroutante. En effet, comment peut-on planter un arbre et ne pas s’en occuper, et croire qu’il peut survivre ? C’est le lieu donc de rappeler aux uns et aux autres que planter un arbre c’est bien, mais l’entretenir, c’est encore mieux. En fait, cet entretien est même indispensable pour la survie de la plante.
SZ