Au cours des 40 dernières années, les cas de diabète et d’obésité ont explosé partout dans le monde. Pour comprendre cette évolution, des chercheurs ont analysé les changements survenus dans nos habitudes alimentaires ces dernières années. Ils ont pu identifier les 3 habitudes alimentaires les plus souvent liées au diabète de type 2.
7 cas de diabète sur 10 causés par l’alimentation
Les chercheurs de la Friedman School of Nutrition Science and Policy de l’Université Tufts estiment que 7 diagnostics de diabète de type 2 sur 10 sont liés au régime alimentaire des patients. Soit 14.1 millions de nouveaux cas pour l’année 2018. En analysant les habitudes alimentaires dans 184 pays durant les 40 dernières années, ils ont pu identifier quels étaient les aliments qui avaient le plus d’impact sur l’apparition de la maladie.
3 habitudes alimentaires à changer pour éviter le diabète de type 2
Sur les 11 facteurs alimentaires analysés, 3 coupables ont contribué de manière considérable à l’augmentation de l’incidence mondiale du diabète de type 2 :
Une consommation insuffisante de céréales complètes,
Une consommation excessive de céréales raffinées : la farine blanche, le riz blanc, les pâtes blanches…
Une surconsommation de viandes transformées et de viandes rouges non transformées : en moyenne, dans tous les pays inclus dans l’étude, les gens consomment en moyenne 56,5 g de viande par jour. Or l’apport optimal serait de 14,3 g par jour.
Pour éviter le diabète de type 2, il faudrait donc éviter ces 3 habitudes alimentaires. Mais d’autres facteurs peuvent aussi jouer un rôle dans le développement de la maladie. Ils semblent cependant avoir moins d’impacts selon les chercheurs :
un excès de jus de fruits
un excès de pommes de terre
un apport insuffisant de yaourt
une consommation insuffisante de fruits, de légumes, de noix ou de graines
Ennemi numéro 1 : les glucides de mauvaise qualité
« Notre étude suggère que la mauvaise qualité des glucides est l’un des principaux facteurs du diabète de type 2 attribuable à l’alimentation dans le monde, avec d’importantes variations selon les pays et dans le temps », déclare l’auteur principal, le professeur Dariush Mozaffarian. « Ces nouveaux résultats révèlent des domaines critiques sur lesquels il convient de se concentrer au niveau national et mondial pour améliorer la nutrition et réduire le fardeau dévastateur du diabète ».
L’analyse a révélé qu’une mauvaise alimentation est à l’origine d’une plus grande proportion d’incidence totale du diabète de type 2 chez les hommes que chez les femmes, chez les jeunes adultes par rapport aux adultes plus âgés, et chez les résidents urbains par rapport aux résidents ruraux au niveau mondial.
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