Les femmes ne manquent vraiment pas d’imagination et d’astuces pour séduire leurs partenaires. Outre la lingerie extra sexy, leur nouvelle trouvaille, le port des perles africaines communément appelées en malinké ‘’baya’’. Cependant, si cette parure revêt un caractère aphrodisiaque, le côté curatif et protecteur n’est pas exclu. Voyage dans un monde érotique où le beau est le seul maître de la conquête du cœur.
Ce que vous devez savoir du baya ?
Le mot « baya » tient son appellation du peuple Malinké présent en Côte d’Ivoire et au Mali. Il signifie « être mère ». On l’appelle aussi « Afféma » en Akan en Côte d’Ivoire et au Ghana, « Djadal » ou « Bin-Bin » au Sénégal. Le baya est un accessoire qui met en valeur les courbes féminines. Tout comme le cou ou les oreilles avec les boucles et les chaînes ou encore les doigts, avec les bagues. Les perles de hanche se portent sur une zone très sensuelle du corps féminin qui ne laissent pas les hommes indifférents. Elles existent de toutes les couleurs, avec plusieurs pierres précieuses ayant leur rôle spécifique. Le baya est fabriqué par des femmes expertes qui prennent le soin de les fabriquer à la main suivant un processus bien précis.
Les différents types de ‘’baya’’ et leurs secrets
Il existe plusieurs types de ‘’baya’’ au Sénégal. Entre autres, ‘’Le Djadjal’’, fait de petits colliers et mis en nombre sur les reins. Le ‘’Ferl’’, constitué de gosses perles, fait beaucoup de bruits lorsqu’elles se déplacent. Ces bruits ne sont pas fortuits, car ils attirent l’attention d’éventuels ‘’prédateurs’’. Le ‘’Ferl Nanan’’, de taille moyenne, tient son appellation d’une chanteuse sénégalaise nommée Nanan. Le’’Pêmê’’ est un collier scintillant, communément appelé ‘’baya’’ lumineux et sert à éclairer la chambre conjugale. Le « Soupou Candja » signifie sauce gombo en Wolof. Les jeunes filles l’enroulent également autour de leur poignée. Ce type de parure facilite les rapports sexuels. Le ‘’Môrômôrô’’ quant à lui est parfumé. Il sert non seulement à parfumer le lit conjugal, mais enivre également le conjoint jusqu’à le transporter au 7e ciel. Dans certaines cultures africaines, une femme sans baya est un sapin sans décoration à Noël.
Le ‘’baya’’ comme moyen de protection
Le ‘’baya’’ est aussi un accessoire protecteur contre les esprits maléfiques. Pour être à l’abri de tout danger (mauvaises langues, jalousie…) certaines femmes portent ces perles autour de leurs reins, lors des cérémonies de réjouissances. Accrochés également dans la maison avec du ‘’Oussounan’’ il sert à chasser les mauvais esprits.
Le ‘’baya’’, l’art curatif au traditionnel
Les Africains ont, eux aussi, les moyens curatifs pour venir à bout de certains maux de leurs progénitures. Il est mis aux reins des nouveau-nés pour calmer leurs douleurs (diarrhée, fièvre) dues à la poussée des premières dents. Il sert aussi à guérir les maux de reins. C’est ce qui explique son port au niveau des hanches.
Une synthèse de ST