Le roi de mbalax, Youssou N’Dour, a dévoilé son nouvel album intitulé : Eclairer le monde. Cet album intervient 4 ans après la sortie de Mbalax. Cet opus a enregistré la collaboration du musicien producteur américain Michael League. Mais ce 24e album reste fidèle aux racines du mbalax malgré la touche de modernité apportée. Pour livrer un album de qualité, Youssou N’Dour s’est entouré d’un groupe de musiciens au talent incontesté issus de divers horizons. Ce qui donne une coloration particulière à l’album, un métissage de sonorités plus harmonisées.
*RCI : Ks Bloom sort le clip Léo Sama malgré les critiques
Les critiques n’ont pas dissuadé l’artiste-chanteur ivoirien Ks Bloom. En effet, il a, contre vents et marrées, dévoilé le 7 avril dernier, le clip officiel de sa chanson « Léo Sama », une œuvre visuelle pleine de symboles et d’émotion, car utilisant l’Intelligence artificielle (IA) pour récréer l’image de Dj Arafat décédé dans un tragique accident de la circulation en 2019. Cette œuvre est dédiée à la mémoire de ce roi du coupé- décalé. Dans ce puissant visuel, Ks Bloom y met en lumière la veuve de Dj Arafat, Carmen Sama, leur fille Rafna. Et ce n’est pas tout, d’autres figures emblématiques de la galaxie de l’icone du coupé-décalé, en l’occurrence Débordo Leekunfa, Ali le Code, Tina Glamour et bien d’autres proches influents du cercle de l’illustre disparu, y figurent. Pendant que certains y voient une manière de rendre hommage à l’artiste, d’autres par contre, dénoncent une charge émotionnelle à cause de l’image de la star défunte.
* Guinée : victime, Djelykaba Bintou en guerre contre les violences conjugales
La chanteuse guinéenne Djelykaba Bintou brise le silence sur ce qui paraît tabou dans certaines sociétés africaines. En effet, elle a enflammé les réseaux sociaux en révélant, à travers une publication de clichés dans lesquels on voit son visage tuméfié, pour avoir été victime de violences conjugales. « Je ne savais pas que frapper à sang une femme et de manière répétée est considéré comme normal dans la société », écrit-elle. L’artiste ne mentionne pas le nom de son agresseur, mais toutes les spéculations convergent vers son ex-mari, le célèbre chanteur Azaya. Au moment où nous tracions ces lignes, ce dernier n’avait pas réagi aux accusations mais vient de balancer un clip intitulé « Cercle de feu », dans lequel il y évoque les mots trahison et mensonge dans un mariage. Ce qui alimente davantage les débats. Un autre fait curieux, l’ambassade de France en Guinée qui avait publié un message de soutien aux prochains concerts d’Azaya au Canada et en France, l’a ensuite supprimé. Des autorités et associations ont exprimé leur soutien à la victime, tout en dénonçant les violences faites aux femmes.
* Musique : les artistes sud-africains s’imposent sur la scène mondiale
Les artistes sud-africains traversent une période de gloire sans précédent, en enregistrant des millions d’écoutes sur Spotify. Toute chose qui augmente le volume des royalties. Et ce n’est pas tout, le dernier rapport Loud & Clear de Spotify, présenté la semaine dernière à Johannesburg, en Afrique du Sud, révèle également une audience mondiale toujours plus curieuse de sons africains authentiques. Et ce, grâce au talent de certains artistes sud-africains. En tête de file, Tyla, originaire de Johannesburg, vient de franchir le cap symbolique du milliard d’écoutes sur Spotify avec son tube mondial «Water », devenant ainsi la première artiste solo africaine à réussir cet exploit. Selon toujours le rapport, en 2024, les artistes sud-africains ont été découverts pour la première fois plus d’1,1 milliard de fois par des auditeurs sur Spotify, une augmentation de 55% par rapport à 2023. Et ce succès n’est pas uniquement local : plus de 600 000 heures d’écoute par jour sont enregistrées à l’échelle mondiale pour des titres sud-africains, preuve, s’il en est, d’un rayonnement international grandissant.
Rassemblé par DZ