Originaire du Bénin, Commandant La Joie Togbe, à l’état civil Abdou Ramanou Togbe, est un jeune artiste musicien installé au Burkina Faso depuis quelques années. Passionné de football, son rêve de devenir un grand joueur va se briser suite à une blessure lors d’un match. Son talent de bon chanteur prendra ainsi le dessus.
A travers cette interview qu’il a bien voulu nous accorder après la sortie de son tout nouveau single « Adjoua Rouler », l’artiste nous parle de sa nomination aux Bénin Show-biz Awards, de son concert live du 14 décembre dernier, dévoile quelques-uns de ces grands projets, dresse un bilan de sa jeune carrière musicale en affirmant que tout artiste doit se battre car Dieu a un plan pour tout un chacun. Il aborde également sans détour d’autres sujets et lève le voile sur sa situation matrimoniale. Lisez plutôt.
Evasion : Comment allez-vous ?
Commandant La Joie Togbe : Je vais très bien ?
En décembre dernier, vous avez été nominé dans la catégorie Meilleur artiste de la diaspora aux Bénin Show-biz Awards. Comment avez-vous accueilli cette information ?
Merci pour la question, c’est à mon réveil un matin que j’ai reçu une notification sur mon WhatsApp qui m’annonçait la nouvelle. Et j’ai dit merci à Dieu et à mes ancêtres ainsi qu’à toutes ces personnes mes fans qui me donnent un coup de main. Cela veut dire qu’à partir du Burkina Faso qui est ma seconde patrie, je suis suivi un peu partout dans le monde.
Pouvez-vous nous parler de votre concert live qui a drainé des milliers de fans le 14 décembre dernier ?
Je remercie Dieu pour la force. J’ai organisé ce concert sur fonds propres, une chose qui n’est pas facile. Merci aux partenaires qui ont répondu présent et merci également à ceux qui n’ont pas pu effectuer le déplacement. Merci à la presse nationale et internationale pour l’appui au niveau de la communication. Je n’oublie pas de dire merci à ma communauté, au BBDA et à mon staff. Ce fut un concert mémorable et de grande communion avec mon public.
Quels sont vos rapports avec l’humoriste Willy Dombo qui vous a récemment invité en Côte d’Ivoire ?
Willy Dombo est quelqu’un de très simple, humble et ouvert aux uns et aux autres. C’est à Ouagadougou à l’émission la Télé S’amuz que j’ai fait sa connaissance par l’intermédiaire de 3PDG Bakouan, Le Zulu, Dj Domi et Aïcha Trembler. Je les ai invités en night-club et ils sont venus. C’est de là que tout est parti. Nous avons de bons rapports et il y a de gros projets à venir.
Chaque sortie discographique est un succès, quel est votre secret ?
(Il éclate de rire) … Il n’y a pas de secret. J’ai choisi la musique comme mon métier, donc j’ai l’obligation de satisfaire mes fans pour la confiance qu’ils ont placée en moi.
Etes-vous réellement satisfait du bilan de votre parcours musical ?
Oui je suis fier et je travaille d’arrache-pied pour l’améliorer. C’est vrai que j’ai traversé des moments difficiles. Mais cela ne va pas m’emmener à baisser les bras car Dieu a un plan pour tout un chacun.
Peut-on dire que vous vivez de votre art ?
Oui en quelque sorte je peux dire que je vis de mon art. Ma carrière a véritablement commencé il y a quatre ans et je sais que le meilleur reste à venir.
A quand un concert live au bercail au Bénin ?
J’y pense et c’est pour très bientôt. Vous serez informés au moment opportun car tout est dans la main de Dieu.
Quelle est la petite histoire de votre nouveau single « Adjoua Rouler » qui fait couler autant d’encre que de salive ?
(Il éclate de rire) … Vous avez parfaitement raison, c’est mon tout dernier single, il fait couler autant d’encre et de salive. C’est une chanson qui parle de nos femmes africaines en général et plus particulièrement de celles qui se dépigmentent la peau pour plaire aux hommes. La femme africaine avec sa peau naturelle est la meilleure. C’est ce fléau de la dépigmentation que je dénonce. Et je dis aux femmes que l’homme qui les aime réellement viendra voir leurs parents même ayant la peau naturelle.
Quels sont les grands projets avec ce nouveau single ?
Nous avons déjà lancé la promotion sur la toile du monde et les promoteurs sont déjà aux aguets. Le staff managérial est à pied- d’œuvre pour négocier des contrats. Il y a de gros projets au plan international.
Qu’avez-vous à dire à vos fans ?
Je leur dis merci, qu’ils continuent de me suivre car le meilleur reste à venir.
A quand les prochains concerts dans d’autres villes du Burkina où vous comptez également de nombreux fans ?
C’est pour très bientôt. Le staff est en train de boucler les derniers réglages. Ces concerts seront des rendez-vous de sons et de lumières et pleins de rêves.
Que feriez-vous si l’un de vos enfants décidait de suivre vos pas dans la musique ?
Je vais l’aider si c’est vraiment ce qu’il veut faire. Je vais d’abord l’inscrire dans une école de musique pour une bonne formation.
Peut-on savoir votre situation matrimoniale ?
Je ne suis pas marié mais je suis père d’un enfant.
Qu’avez-vous à dire pour conclure ?
Merci à vous et à toute l’équipe du magazine Evasion pour cette interview. Je souhaite la paix pour cette année 2025 au Burkina Faso et dans le monde entier.
Propos recueillis et transcrits par Aboubakar Kéré KERSON