Dans la profondeur du « Kénédougou », un village appelé « Kourouma », a vu la naissance d’une cantatrice métissée du nom de Asta Maïla ». D’un père burkinabè et d’une mère malienne. Asta Maïla intégra vite, dans les années 1984, l’orchestre « Kossi Lolo » de Nouna comme choriste et joueuse de calebasse à cauris. Quépia Korabié est celui que Dieu plaça sur son chemin afin qu’elle puisse réaliser ses rêves. Nous sommes dans les années 1990, quand celui-ci lui fait intégrer l’orchestre « RPC » de Dédougou où elle va accompagner le regretté chanteur « Soaré Aboubacar » dans ses tournées. En 1998, notre guerrière décida de goûter à la galère de Ouagadougou en s’y installant définitivement. Mais un enfant béni aura beau souffrir il ne connaîtra jamais la honte. En cette même année, Ouépia lui ouvre une fenêtre de la réussite en lui faisant enregistrer sa toute première pré-maquette qui lui permettra d’ailleurs de participer à l’édition « Top Vacances Culture » et c’est le début des séries de prestations. En 1999, Asta Maïla s’initie au métier de la coiffure et se lança également dans la réalisation de la musique du film du réalisateur « Djim Kola ». C’est plus précisément en 2005 que la star mania débute chez la combattante avec la sortie de l’album fétiche devenu si tôt un hit sur le marché discographique « Tchélassigui » est donc ce bébé béni qui vient lui donner la couronne de la reine du Wassoulou au pays des Hommes intègres. Cinq ans plus tard, notre artiste s’inscrit dans le registre des stars influentes avec l’album « Labandjôrô », un produit comportant douze titres tous enregistrés en live. Dotée d’une voix limpide et extraordinaire, elle arrive à séduire un grand monsieur du nom de « Koné Dodo », ancien manager de la star « Alpha Blondy ». Avec cet album de maturité, Asta Maïla arrive à se produire à un café concert à l’Institut français ainsi qu’à la Semaine nationale de la culture (SNC), et multiplie les concerts à travers des tournées nationales et internationales sans compter les prestations dans des dîners gala. La voix d’or du Wassoulou est présentement en préparation pour son troisième album qu’elle compte baptiser « Waati » qui signifie le temps.
Evariste Télesphore NIKIEMA