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Queenzy, artiste chanteuse-rappeuse : « On ne choisit pas d’être artiste, on le naît »

Sublime silhouette, le regard ambitieux, un style vestimentaire qui attire beaucoup de regards et une belle voix à travers un registre musical dans l’afro-trap, voici comment l’on peut définir Queenzy, à l’état civil Mariam Kaboré. Originaire de la localité de Zorgho, elle est née à Abengourou dans l’Est de la Côte d’Ivoire et grandit à Bittou.

Considérée comme la star montante de la musique urbaine, Queenzy s’est confiée à nous à travers cette interview exclusive. L’artiste nous parle de sa passion, de ses projets, revient sur sa rencontre avec sa maison de Production qui est Simpo Services International, jette un regard critique sur l’évolution de la musique burkinabè, aborde sans détour d’autres sujets et lève le voile sur sa situation matrimoniale. Lisez plutôt.

 

 

Evasion : Comment allez-vous ?

 

Queenzy : Je vais très bien.

 

D’où vous vient cette passion pour la musique, surtout l’afro-trap ?

 

Déjà dès le bas-âge, il y a eu cet amour pour la musique qui était en moi. La musique et moi, c’est comme une fille et son chéri.

 

En tant qu’une jeune fille, avez-vous eu l’aval des parents concernant votre choix pour la musique ?

 

Au début, cela n’a pas été du tout facile, les choses se sont décantées au fil du temps mais jusqu’à présent, la maman n’est pas entièrement d’accord. Le papa me dit que si j’ai la crainte de Dieu, je peux m’y engager ; j’ai même eu sa bénédiction pour vivre ma passion.

 

Votre carrière commence en 2000 mais c’est une année plus tard que vous êtes révélée au grand public avec le single « Validé », quelle est la petite histoire de cette chanson ?

 

Au départ, je faisais des freestyles et cette chanson faisait partie de mes couplés. Quand je me suis retrouvée en studio, des collègues artistes y étaient et ont scandé que c’est validé. Et tout est parti de là. C’est un concept.

 

Comment s’est faite la rencontre avec M. Simporé qui est votre producteur ?

 

Au fait, je suis passée le voir au bureau pour un soutien artistique. Ensuite, nous avons gardé le contact et avec le temps, nous sommes devenus de bons collaborateurs. Je dirais que c’est probablement le destin.

 

Qu’avez-vous à dire à vos fans ?

 

Je remercie ceux qui m’ont soutenue depuis le début de ma carrière jusqu’à présent. Je leur dis encore merci pour la confiance. On ne choisit pas d’être artiste, on le naît. Quand la passion nous appelle, nous demandons leurs soutiens car c’est grâce à eux que nous devenons des stars.

 

Vivez-vous de votre art ?

 

(Elle éclate de rire) … Pour l’instant non. Mais je sais que ça va venir.

 

Quel est votre rêve ?

 

Nous pour l’instant, tout ce que nous faisons, c’est de l’investissement. Il y a de grands projets en gestation. Il y a des collaborations que j’ai déjà faites qui vont sortir d’ici la fin de l’année. J’aimerais faire un grand concert suivi de la sortie d’un album et viser le marché international.

 

Peut-on savoir les artistes avec qui vous avez collaborés ?

 

Pour l’instant, je le garde comme top secret. Vous serez informé au moment opportun. Ça sera vraiment une grande surprise.

 

Quel est votre quotidien ?

 

Je travaille huit heures par jour au service. L’après-midi est consacré à la musique, il y a les séances de studios et de répétions sans oublier les spectacles à donner.

 

Pensez-vous que la musique burkinabè se porte-t-elle bien ?

 

Oui, à l’heure actuelle, ça va. La nouvelle génération est en train de faire un travail formidable pour changer les choses. Ce n’est plus comme avant, cela veut dire qu’on arrive à faire des clips de haut niveau et des productions de qualité.

 

Et quels sont vos rapports avec les doyens du milieu du show-biz ?

 

Je n’ai aucun problème avec un artiste, ce sont de bons rapports avec les devanciers. Avant la sortie d’un single, je le fais écouter par les devanciers qui donnent leurs avis, des idées et conseils.

 

Votre style vestimentaire et la tête toujours peinte en jaune a-t-il un message particulier ?

 

Ma coiffure tête jaune est ma marque. Je ne pense pas que je pourrai me séparer de ça. Quand je n’adopte pas  ce style, même mes collègues de service ont du mal à me reconnaître (Elle éclate de rire). Mais je sors souvent de l’ordinaire dans mes clips en portant des perruques.

 

Que feriez-vous si l’un de vos enfants décidait de suivre vos pas dans la musique ?

 

Si c’est sa passion il n’y a pas de problème. Mais je ne vais pas trop le conseiller à aller dans ce sens ; je souhaiterais qu’il ou elle fasse autre chose.

 

Quelle est votre situation matrimoniale ?

 

Je ne suis pas mariée et je n’ai pas d’enfant pour l’instant.

 

Etes-vous donc un cœur à prendre ?

 

Oh non.

 

Qu’avez-vous    à dire pour conclure ?

 

Je vous remercie pour l’intérêt porté à ma jeune carrière et je pense qu’à partir de cette interview, d’autres portes s’ouvriront à moi. Encore merci.

 

Propos recueillis et transcrits par Aboubakar Kéré KERSON

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