L’orgasme, c’est un peu comme le feu d’artifice d’un feu de joie. Mais parfois, en bonus surprise, ce bouquet final peut virer au sketch de comédie et provoquer de drôles de réactions imprévues, comme une crise de larmes, un fou rire incontrôlable ou des éternuements en cascade. Heureusement, ça ne dure que quelques minutes, le temps de retrouver ses esprits.
Les Anglo-Saxons parlent de « climax », c’est-à-dire de point culminant, de paroxysme… L’orgasme survient ainsi au sommet de la phase d’excitation sexuelle. Une forme d’aboutissement susceptible de déclencher des effets parfois inattendus… Raidissement du corps, contractions musculaires, sensation de chaleur, de plaisir intense… Considéré comme la libération d’une tension sexuelle, l’orgasme est ainsi accompagné de quantité de signes physiques et physiologiques, ressentis par la plupart des personnes qui connaissent ce pic d’excitation. Mais dans certains cas, de drôles d’effets secondaires peuvent aussi apparaître, de l’hilarité aux éternuements
En 2017, deux scientifiques américains se sont ainsi plongés dans différentes études centrées sur ces phénomènes relativement « exceptionnels », qu’ils qualifient de « péri-orgasmiques ». Autrement dit, ils surviennent juste après ou même au moment précis de l’orgasme… Dans leur travail au titre évocateur « Avez-vous joui ou vous moquez-vous simplement de moi ? », ils listent ainsi six manifestations peu courantes :
- une cataplexie, c’est-à-dire une sensation soudaine de faiblesse ;
- une crise de larmes ;
- une crise de rire ;
- une sensation de tristesse et d’anxiété ;
- des maux de tête ;
- une crise… d’éternuements !
Des phénomènes passagers éphémères
Rassurez-vous toutefois, car, aussi inattendus qu’inexpliqués, ces potentiels effets secondaires liés à l’orgasme ne durent pas dans le temps. Ils se manifestent généralement durant une poignée de secondes ou de minutes. Juste le temps de reprendre ses esprits et de revenir dans le monde réel…
Futura santé