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FINIDO NOUDIA, ARTISTE- MUSICIEN FDS : « C’est l’amour de la musique qui est le plus important, l’argent vient après » t

Originaire de la province des Balé et grandi dans la ville culturelle de Bobo-Dioulasso, Finido Noudia, à l’état civil, Dianou Dofini, est issu d’une famille de griots. La musique dans l’âme, c’est auprès de ses géniteurs qu’il apprend les rudiments de la chanson et réalise, en 2016, sa toute première œuvre discographique « Dofini power » puis le single « Crayon de Dieu » en 2019.

Et c’est la grande révélation de 2025 de cet artiste musicien et FDS avec ses titres à succès « 8 Kil », « Commando » et « Khaziba ».

A travers cette interview qu’il a bien voulu nous accorder malgré son calendrier assez chargé, l’artiste nous fait le bilan de sa jeune carrière, revient sur ses quelques récentes scènes, jette un regard sur l’évolution de la musique burkinabè, parle de ses projets, de son prochain album, décortique son tout nouveau single et aborde, sans détour, d’autres sujets croustillants. Lisez plutôt.

Evasion : Comment allez-vous ?

 

Finido Noudia : Je vais super bien.

 

Pouvez-vous nous faire un bilan de votre jeune carrière musicale ?

 

Le bilan est prometteur et rempli d’espoir à partir du moment où le grand public apprécie très favorablement et félicite le travail abattu. Je dirais que je suis content dans le vrai sens du mot.

 

Quelle est la petite histoire de « 8 kil » qui est votre toute nouvelle production discographique ?

 

Le « 8 kil » est une course militaire de fond et je voudrais, à travers ce titre, dire aux populations que l’AES mène une course de fond dans cette guerre contre le terrorisme. Ce n’est pas le début qui compte mais l’arrivée.

 

Cette nouvelle sortie discographique connaît un véritable succès. Quel est le petit secret ?

 

(Il éclate de rire) … Il n’y a point de secret quelconque. C’est tout simplement parce que je dis haut ce que certains pensent bas. Par exemple, dans le titre « 8 kil », je dis comme vous nous combattez, nous allons vous faire la guerre.

 

Ces temps-ci, vous avez été sur plusieurs scènes, pouvez-vous nous en dire davantage ?

 

Je pense que L’homme de Tampouy qui est dans mon staff, se donne à fond par rapport aux différentes scènes. Ces derniers temps, mon calendrier est énormément chargé. Vous-même vous le constatez sur les réseaux sociaux. Le 29 octobre, j’étais « au Villa Tour du Faso », le 2 novembre à Happy Days Kolgh-Naaba, le 8 novembre au CENASA, le 9 novembre à FESTI Campus, le 21 novembre à Baba Village, le 21 novembre à Cocktail Nuits Atypiques de Koudougou, le 28 novembre au Festival Dagara et le 29 novembre à l’espace culturel Zongo La Joie. Le mois de décembre est presque bouclé.  Cela est dû au succès des chansons « 8 Kil », « Commando » et « Khaziba ».

 

Et quels sont les projets à venir ?

 

C’est le nouvel album qui est en cours. Si tout se passe bien, il est prévu qu’il sorte en mars 2026. L’œuvre va comporter de grosses surprises pour une nouvelle dynamique de la musique burkinabè.

 

Qu’avez-vous à dire à vos fans ?

 

Je dis grandement merci à tous mes fans et le grand public qui m’a adopté et a fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Je leur demande de continuer à croire en ma modeste personne car c’est ensemble que nous deviendrons forts.

 

Comment arrivez-vous à concilier la musique et votre casquette de FDS ?

 

(Il éclate de rire) … Il faut aimer ce qu’on fait et rester infatigable surtout. Je profite de mes jours de repos pour les concerts et autres spectacles ainsi que les séances de studios. Mais en cas de coïncidence de programme, je demande une permission. Et je profite de l’occasion pour dire merci à toute ma hiérarchie.

 

Quel est votre regard sur l’évolution de la musique burkinabè ?

 

C’est une évolution prometteuse et par la grâce de Dieu, nous y arriverons. Nous avons un public exigeant et seules les œuvres de qualité se positionnent.

 

Vivez-vous de votre art ?

 

C’est l’amour de la musique qui est le plus important, l’argent vient après. Pour le moment, je laboure mon champ, si la pluie est favorable, la récolte sera bonne et le grenier sera plein.

Que feriez-vous si l’un de vos enfants décidait de suivre vos pas dans la musique ?

L’enfant qui décide de suivre mes pas dans la musique, sera le bienvenu dans mon monde. C’est à moi de bien l’encadrer parce que le choix d’un enfant est à respecter.

 

Qu’avez-vous à dire pour conclure ?

 

On se bat pour la chose, c’est pour nous la chose. Que la paix revienne au Burkina Faso. Merci au journal « Evasion » pour tout ce que vous faites pour l’actualité musicale.

 

Propos recueillis et transcrits par Aboubakar Kéré KERSON

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